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Exploitation minière : L’exploitation du gisement de fer de Belinga se précise

Le gouvernement gabonais et les entreprises Africa Transformation and Industrialization Fund et Fortescue Metals Group sont désormais liées par un accord pour la mise en œuvre de la phase de recherches de ce projet.

Le ministre gabonais des Mines Elvis Ossindji, a procédé le 19 août dernier, en présence du Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, à la signature d’une convention avec les entreprises Africa Transformation and Industrialization Fund (Atif) et Fortescue Metals Group, en vue de l’exploitation du gisement de fer de Belinga, situé dans la province l’Ogooué-Ivindo, et reconnu comme étant l’une des plus grandes réserves de minerai de fer non exploité au monde.

La signature de ces accords représente le lancement de la phase de recherches de ce projet qui fait partie des priorités du gouvernement gabonais et s’inscrit dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT). « Ce projet du gisement de fer de Belinga est connu depuis des décennies. Et dès l’accession de son excellence Ali Bongo à la magistrature suprême, ce projet a fait l’objet de plusieurs études pour justement valoriser ce gisement de classe international», a Elvis Ossindji. Et le patron des Mines d’ajouter : « dans sa phase de recherches, ce sont plusieurs centaines d’emplois qui seront créés. Il s’agit ici d’une réponse forte à l’adresse à la Nation, que le chef de l’Etat a exprimée aux populations dans son dernier discours. Il est à noter également que ce sont des milliards de francs Cfa qui vont être investis par le groupement Fontescue et Atif, un groupement de classement mondial, qui fait de notre pays une destination de référence en Afrique et dans le monde».

La mise en œuvre du projet de minerai de fer de Belinga représente donc une belle opportunité pour le Gabon, pays qui dépend encore majoritairement des revenus pétroliers, d’accélérer sa politique de diversification économique lancée il y a une dizaine d’années. Avec des réserves du gisement de fer estimées à au moins 1 milliard de tonnes, il est considéré comme l’un des plus grands projets qui reste à développer. «Cela représente une grande valeur au gouvernement gabonais et sa population. Alors que nous nous efforçons à être production de fer à énergie verte, ce projet fera partie de notre portefolio à l’avenir. Nous pensons que le Gabon est un endroit où nous pouvons travailler main dans la main avec les partenaires et communautés locales afin d’user de la science pour développer des projets d’une dimension globale», a déclaré Shadi Sayadi, représentant de l’entreprise Fortescue Metals Group.

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