Selon le « Rapport sur l’état de la migration dans le monde 2024 » publié en mai dernier par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les rapatriements de fonds internationaux ont augmenté de 650%, passant de 128 milliards de dollars US (75 670 milliards de Fcfa) à 831 milliards de dollars US (488 175,3 milliards de Fcfa) entre 2000 et 2022. Ces chiffres pourtant enregistrés au moment même où la crise du Covid-19 battait son plein avec ses nombreuses restrictions, viennent une fois encore démontrer que les migrations internationales restent un moteur de développement humain et de croissance économique. D’ailleurs, l’OIM souligne que sur ces 831 milliards de dollars de rapatriements de fonds, 647 milliards de dollars ont été envoyés
Edito
Péril sur l’Intégration et le développement en Afrique
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont créé la surprise le 28 janvier 2024, en annonçant conjointement leur retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao). « Après 49 ans d'existence, les vaillants peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger constatent avec beaucoup de regret, d'amertume et une grande déception que leur organisation s'est éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme », ont souligné les trois militaires au pouvoir dans ces pays dans un communiqué. Le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina, le Colonel Assimi Goita du Mali et le Général de brigade Abdourahamane Tiani du Niger, n’ont d’ailleurs pas hésité à accuser l’organisation d’être « sous influence des puissances
La problématique de la surliquidité en Cemac
Dans un récent rapport, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) indique que la surliquidité bancaire est un frein à la transmission de sa politique monétaire qui vise à contenir les pressions inflationnistes. « L’excès persistant de liquidité́ bancaire continue de nuire à la transmission de la politique monétaire », indique l’institut d’émission de la Cemac. En effet, depuis novembre 2021, la Beac a relevé à 4reprises ses taux directeurs dans le but de rendre plus coûteux les crédits octroyés par les banques commerciales, avec pour objectif de réduire la création monétaire qu’elle identifie comme un frein à la transmission de sa politique monétaire. Mais les banques étant suffisamment liquides, elles ne sont pas impactées par le resserrement des
L’Afrique traine le pas de la révolution numérique
La révolution numérique est le passage des technologies électroniques mécaniques et analogiques aux technologies électroniques numériques, lequel a provoqué l'essor des techniques numériques comme l'informatique et le développement du réseau Internet. Pour ce qui est de l’internet, c’est un ensemble de réseaux interconnectés qui permet à des ordinateurs et à des serveurs de communiquer efficacement au moyen d'un protocole de communication commun. Beaucoup d’experts pensent que cet outil peut être l’un des moteurs de croissance de l’Afrique, car son potentiel favorise à la fois le développement économique et le développement social. Mais malheureusement il reste très inexploité sur le continent noir. Les chiffres publiés sur le développement de l’Internet en Afrique sont d’ailleurs peu reluisants. En effet, lors de la deuxième
Quel type d’enseignement pour développer l’Afrique ?
Ce mois de septembre consacre comme à l'accoutumée, le retour des millions d'enfants sur les bancs des écoles et des universités après un temps de repos marqué par des vacances. C’est le moment adéquat de s’interroger une fois encore, sur la réelle valeur de l’éducation et notamment des enseignements dispensés aux jeunes Africains. Car il faut bien le reconnaitre, si l’Afrique accuse aujourd’hui un retard avéré en matière de développement, c’est en partie à cause de la qualité de la formation dispensée dans nos institutions scolaires et universitaires, où l’on forme davantage des diplômés destinés à devenir de simples salariés, au détriment de véritables professionnels capables de créer des richesses. Bien que des efforts soient faits pour professionnaliser davantage les