Dans un communiqué signé par son gouverneur le 20 juin dernier, elle s’insurge contre les contrôles effectués par certaines d’entre elles sur les agents économiques, et rappelle les dispositions légales en la matière. «Il m’a été donné de constater que les services des douanes de certains pays de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale Ndlr), procèdent à des contrôles envers des agents économiques au titre du respect des dispositions de la Réglementation des changes et prononcent des sanctions à cet égard. Je rappelle que cette pratique s’inscrit en totale violation des dispositions de ladite Réglementation des changes ». Ainsi s’est exprimé Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dans un communiqué
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La Beac hausse le coût du crédit en Cemac
Le taux d’intérêt des appels d’offres est passé de 3,50% à 4%, tandis que celui de la facilité de prêt marginal évolue de 5,25% à 5,75%, d’après une décision du Comité de politique monétaire réuni en session le 28 mars 2022. Réuni en sa session ordinaire, le 28 mars dernier par visioconférence, le Comité de politique monétaire (CPM) a pris d’importantes résolutions portant sur la hausse du coût du crédit de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Y ont pris part, outre Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la banque centrale et président statutaire dudit Comité, une vingtaine de personnalités parmi lesquelles Dieudonné Evou Mekou, le vice-gouverneur de la Beac et Maurice Christian Ouanzin, secrétaire général de la Commission bancaire
Synergie entre la Beac et la Bvmac
Le gouverneur de la Beac s’est accordé avec le nouveau directeur général de la Bourse de l’Afrique centrale le 17 mars dernier à Yaoundé. Le développement du marché financier est un sujet très préoccupant en Afrique centrale, car cet outil qui offre des financements alternatifs à l’économie, ne joue pas son rôle 22 ans après sa création. Pourtant, le besoin en financements long est exprimé tant par les entreprises que par les Etats de la sous-région. C’est conscient de cette problématique que le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli s’est entretenu le 17 mars dernier au siège de la Banque Centrale avec le nouveau directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique
Les modalités de détermination des TEG dans les banques
Elles ont été fixées par une instruction du gouverneur de la Beac qui entre en vigueur en février 2022. Dès février 2022, un nouveau calcul du taux effectif global entrera en vigueur dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), Abbas Mahamat Tolli, a récemment signé une instruction qui fixe les modalités de détermination, de déclaration et de publication des taux effectifs globaux, des conditions de banque et des prix des services financiers. Ladite instruction fixe : les modalités de détermination des Taux effectifs globaux (TEG) par les établissements assujettis ; la périodicité, le format et les modalités de déclaration des taux effectifs globaux, des conditions de banque
Les entreprises extractives invitées à rapatrier 35% des devises générées
C’est le taux qui leur a été concédé pour les deux prochaines années, à partir du 1er janvier 2022. Pour aboutir au respect de la réglementation des changes dans le secteur extractif, une centaine de rencontres ont été organisées. De nombreuses problématiques ont été soulevées par les opérateurs. Notamment celles sur la domiciliation des importateurs et exportations de biens et services, lorsque le montant de la transaction est supérieur à 5 millions de Fcfa. Pour les opérateurs, ce dispositif est considéré comme une lourdeur administrative au regard du nombre important de factures devant être réglées par mois. En effet, au cours de l’une de ces rencontres, les opérateurs ont avancé que pour toute la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac),
Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale, sur le non-respect de la règlementation des changes sur l’économie de la Cemac, In Cameroon Tribune.
Le non-respect de la réglementation des changes a un réel impact sur nos économies qui, je le rappelle, sont largement extraverties. En effet, aujourd’hui, pour 100 Fcfa dépensés par un concitoyen de la Cemac, 60 Fcfa servent à acheter des produits de consommation importés de l’étranger, principalement des produits alimentaires, des biens de consommation, mais également des médicaments et autres biens et services. Cela souligne toute l’importance pour notre sous-région d’une contribution optimale de toutes les entreprises génératrices de devises à la consolidation de nos réserves de changes. Cela permet non seulement d’accroitre la capacité de financement de notre système bancaire, mais aussi de créer un effet d’entrainement au niveau du secteur productif local. Il en va ainsi du développement
Les entreprises extractives doivent s’arrimer dès le 1er janvier 2022
Un ensemble de mesures a été formulé pour leur permettre une application effective de la réglementation des changes. La nouvelle réglementation des changes fait de la consolidation des avoirs extérieurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) une priorité. Jusqu’à présent, la consolidation des réserves de change n’enregistre pas encore la participation des entreprises des secteurs extractifs de la Cemac. Mais tout va changer dès janvier 2021. Deux moratoires ont été accordés par la Banque centrale depuis fin 2019, en vue de jeter les bases d’une application harmonieuse et sans heurt de la réglementation des changes à ces acteurs « de premier plan » qui ne sont pas encore conformés aux dispositions de la nouvelle réglementation. D’après le gouverneur
Le Gabon et le Cameroun détiennent près de 50% des titres
Au lendemain de la recommandation de l’Umac invitant les Etats à développer « davantage » ce marché, la Beac a publié un document sur les statistiques mensuelles du marché des valeurs du Trésor. La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a publié les statistiques mensuelles du marché des valeurs du trésor de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Selon ce document, l’encours global des valeurs du Trésor émises par les États de la sous-région sur le marché primaire a atteint 4298 milliards de Fcfa en Août 2021. Le Gabon est le pays qui détient le plus de titres publics. L’encours de la dette du pays d’Ali Bongo sur le marché des titres publics de la Beac a atteint
Le gouverneur de la Beac rencontre les entreprises extractives
Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre dernier adressée à la présidente de la Corporate council on Africa basée à Washington DC aux Etats-Unis. Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) prendra part à la mi-octobre 2021, à une rencontre organisée à Washington DC aux Etats-Unis par la Corporate council on Africa (CCA), une organisation qui s’intéresse aux questions de « business » en Afrique. Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre 2021 adressée à Florizelle Liser, présidente de ladite organisation et relayée par le bihebdomadaire camerounais « Ecomatin ». « Je suis convaincu que ces discussions nous permettront de tirer les leçons des consultations avec l’industrie extractive, pour
La Beac exige aux banques et SVT le respect du cahier de charges
Abbas Mahamat Tolli menace de retirer leur agrément s’ils ne se conforment pas à la réglementation en vigueur Dans une lettre circulaire rendue publique le 24 juin 2021, le gouverneur de la banque centrale indique que « Certains SVT (spécialistes en valeur du Trésor, Ndlr) agréés opérant dans la Cemac tardent à mettre en oeuvre ce cahier de charges en vigueur, obligatoire dans tous ses éléments et d’application immédiate depuis son adoption » en décembre 2019. Face à cette défaillance des principaux actes du marché des titres publics à souscription libre de la Beac, le gouverneur les enjoint de se « conformer, sans autre délai, au cahier de charges en vigueur ». « La non-application dudit cahier de charges expose l’entité