Le sujet était au cœur de la rencontre du 20 juin dernier à Yaoundé entre le ministre du Commerce et les responsables des entreprises Cimencam, Cimaf et Dangote. C’est un dialogue de sourds entre le gouvernement camerounais et les producteurs de ciment. La rencontre de Yaoundé du 20 juin dernier entre le ministre du Commerce (Mincommerce) et les responsables des Cimenteries du Cameroun (Cimencam), des Cimenteries d’Afrique (Cimaf) et de Dangote Cement Cameroon (DCC), n’a abouti à rien de concret. Les différentes parties sont restées sur leur position : L’Etat en faveur du maintien du prix du sac de ciment malgré la hausse des facteurs de production ; et les cimenteries exigeant la hausse de ce produit en plus d’incitations fiscalo-douanières, pour
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Fête de l’Unité : La vie chère s’invite aux festivités
Des mini-foires sont organisées jusqu’à ce 19 mai 2022 sur l’ensemble du Cameroun pour permettre aux uns et aux autres de se procurer des produits alimentaires à moindre coût. Du fait de la pandémie à Covid19 et du conflit russo-ukrainien ayant entraîné la hausse des matières premières à l’international et du fret maritime, le panier de la ménagère a désormais du mal à se remplir. Les prix des produits de grande consommation connaissent une flambée sur les marchés malgré les menaces incessantes du ministre du Commerce à l’endroit des entreprises et des opérateurs économiques. Face à cela, la célébration du cinquantenaire de l’unité nationale, demain 20 mai, a donné l’occasion au ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) et
Echanges commerciaux : Le Cameroun veut retourner dans l’Agoa
Le sujet a été au menu des échanges le 5 mai dernier entre l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun et le ministre du Commerce à Yaoundé. Exclu depuis le 1 er janvier 2020 de l’African growth and opportunity act (Agoa), le Cameroun souhaite intégrer à nouveau cet accord afin de bénéficier des préférences commerciales offertes à ses produits par les Etats-Unis. C’est le plaidoyer qu’a fait Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre camerounais du Commerce (Mincommerce) à Son excellence John Lamora, le nouvel ambassadeur américain à Yaoundé. C’était au cours du tête-à-tête du 5 mai dernier entre les deux personnalités. « Il faudrait voir comment relancer la machine depuis la suspension du Cameroun de l’Agoa. Le pays n’a pas tiré pleinement avantage
Huit nouveaux produits soumis à l’homologation des prix
C’est la substance d’un arrêté signé le 14 avril dernier par le ministre du Commerce. Les pâtes alimentaires, la sardine à l’huile, la margarine, les alcools et spiritueux, les lessives et savons de ménage, les emballages, les câbles et fils électriques ainsi que les peintures et carreaux sont désormais soumis à l’homologation des prix en République du Cameroun. Ainsi en a décidé le ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, via un arrêté signé le 14 avril dernier. Ce texte ministériel est une invite aux opérateurs économiques, distributeurs ou importateurs desdits produits de grande consommation, à déposer auprès de ses services compétents, les barèmes des prix. D’après la loi du 21 décembre 2015 régissant l’activité commerciale au Cameroun, notamment en son
Les Camerounais peinent dans la vie chère
Après avoir longtemps refoulé la réalité, le Gouvernement camerounais s’est enfin résolu à admettre l’évidence au sujet de la hausse des prix des produits alimentaires. Alors que la situation est de plus en plus insoutenable chaque jour qui passe dans les ménages, du fait de la flambée des prix des produits de grande consommation à l’instar du poisson, du riz, des huiles végétales (huile raffinée, huile de palme), du poulet, de la farine, du sel, des pâtes alimentaires ou encore du pain, les autorités du pays sont toujours restées silencieuses face aux inquiétudes sans cesse grandissantes des populations devant un coût de la vie toujours plus cher. D’ailleurs, les meuniers et les boulangers n’ont-ils pas imposé la hausse du prix
Le prix de la souveraineté alimentaire
La situation devient davantage plus critique chaque jour au Cameroun avec la flambée des prix des produits alimentaires que connait le pays. Le dernier fait en date est cette hausse des prix du pain imposée par les boulangers et les meuniers aux consommateurs il y a quelques jours, sous le regard impuissant de l’Etat à travers le ministère du Commerce (Mincommerce), visiblement dépassé par les évènements. En effet, dans un contexte marqué par le rebondissement des cours du sac de farine de près de 30% à l’international, les opérateurs de cette filière après plusieurs plaintes, n’ont eu d’autre choix que d’augmenter à leur tour le prix du pain, fabriqué essentiellement à base de cette céréale. Sauf qu’avant le pain, il y
La relance économique en ligne de mire à Promote 2022
Les 800 entreprises et institutions présentes, souhaitent rebondir afin de relancer le développement économique du Cameroun. Faire de la 8ème édition du Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote), un pari gagnant pour les structures participantes après une « période de repli et de questionnements consécutive à la survenue de la pandémie de la Covid-19 qui a profondément touché l’économie mondiale dans son ensemble et remis en cause un certain nombre de certitudes ». Telles sont les assurances des pouvoirs publics données le 19 février dernier aux exposants par le ministre camerounais du Commerce, mandant du gouvernement à l’occasion de l’ouverture de cet évènement qui va mobiliser pendant plus d’une semaine, 800 entreprises publiques, parapubliques et privées
La production des farines locales devient plus qu’indispensable
C’est une hausse déguisée du prix du pain à laquelle les consommateurs assistent impuissants depuis quelques jours au Cameroun. Le gouvernement se refuse pourtant à admettre ce qui est désormais une évidence. D’ailleurs, dans un récent post publié sur sa page Facebook, le ministère du Commerce (Mincommerce), a indiqué à cet effet que « le prix de la baguette de 200 grammes reste inchangé à 125 Fcfa, de même que celui du sac de farine de 50 kg qui continue de coûter 19.000 Fcfa au stade du consommateur final ». Sauf que cette information ne cadre pas avec la réalité sur le terrain. Car si le prix du pain n’a effectivement pas changé dans les espaces de vente, les boulanger ont
Le made in Cameroon et l’entrepreneuriat comme alternatives
C’est tout le sens de l’édition du parlement dédié à cette catégorie sociale de la population tenue le 9 février 2022 à l’Assemblée nationale à l’initiative du Reje. «Les jeunes et le patriotisme économique, innovation entrepreneuriale à l’ère de la Covid-19 ». Tel a été le thème retenu pour l’édition du parlement jeune de cette année, initiative du Réseau parlementaire Espérance jeunesse pour la promotion des politiques et actions en faveur de la jeunesse et de l’enfance. L’évènement très couru, présidé par l’honorable Hilarion Etong, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a connu la participation d’une douzaine de membres du gouvernement, des parlementaires, des diplomates, des milieux d’affaires et divers acteurs du secteur public et privé. Dans son intervention de circonstance, l’honorable
Les assurances du syndicat des boulangers
Dans un communiqué publié le 19 janvier dernier par son président, il informe les consommateurs du maintien du prix et du poids de la baguette de pain tout en poursuivant le dialogue avec les pouvoirs publics et les minotiers en vue de la baisse des coûts de production élevés. Les perturbations survenues au niveau du commerce mondial du fait de la pandémie à Coronavirus (Covid-19) plongent les meuniers du Cameroun dans un véritable désarroi. Avec la fermeture des frontières décidée par certains pays pour se prémunir de la crise sanitaire actuelle, il est devenu pratiquement difficile d’importer du blé, matière première principalement utilisée dans la fabrication de la farine de blé indispensable à la préparation des beignets, du pain et même