L'événement s’est ouvert le 18 janvier 2022 au Musée national de Yaoundé en marge de la 33ème édition de la CAN 2021. Continuer à dépendre des autres, relève désormais du suicide économique. Ainsi s’est exprimé Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre camerounais du Commerce, parrain institutionnel de l’African Business Week qui s’est ouvert le 18 janvier 2022 au Musée national de Yaoundé. C’était au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques et de nombreuses personnalités. Il s’agit à en croire les organisateurs, d’une activité de pérennisation, spécialement conçue pour accompagner l’organisation du concept « Doing Business in Africa » dans tous les pays en route pour la Zlecaf. Ce
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Le Mincommerce sur les plates-bandes des entreprises
L’opération menée depuis le 25 octobre 2021 par les services de ce département ministériel suscite de multiples interrogations. Une grande campagne promotionnelle de vente directe aux consommateurs, à prix coûtant, de certaines denrées de consommation courante dont le riz à titre principal. Voilà la solution la plus idoine qu’a pu trouver le ministère du Commerce (Mincommerce) pour lutter contre la vie chère dans un contexte actuel marqué par la flambée sans précédent sur les marchés internationaux, des prix des produits de grande consommation. En effet, lancée le 25 octobre dernier, cette opération se déroule dans les six arrondissements de la capitale, Yaoundé jusqu’au 11 décembre prochain, en fonction d’un chronogramme établi le 26 octobre 2021 par Luc Magloire Mbarga Atangana, le
La grogne des consommateurs face à la hausse des prix
Réunis au sein d’une association dénommée Focaco, ils ont intenté un sit-in le 21 octobre dernier à Douala qui a été annulé par les autorités administratives de la ville. Le sit-in du 21 octobre 2021 à l’esplanade de la Délégation régionale du ministère du Commerce (Mincommerce) pour le Littoral à Akwa, dans l’arrondissement de Douala 1er, a finalement été annulé. Christophe Fofié Mbouedia, le sous-préfet de cet arrondissement l’a formellement interdit à travers une décision du 18 octobre dernier. Le motif évoqué par ce dernier a trait aux « risques graves de trouble à l’ordre public ». Par conséquent, policiers et gendarmes ont été mobilisés pour mâter toutes velléités de résistance de la part de la Fondation camerounaise des consommateurs (Focaco),
La pression des entreprises brassicoles sur l’Etat
Au cours d’une séance de travail avec le ministre du Commerce tenue le 7 octobre dernier à Yaoundé, elles exigent une baisse substantielle des impôts à compter du nouvel exercice pour faire face à la hausse de leurs charges. «Regroupées autour de la Cameroon alcohol producers association (Capa), les entreprises brassicoles se sont engagées nonobstant un environnement défavorable, caractérisé par la flambée des prix des matières sur le marché international et une implosion des taux du fret maritime, à ne pas augmenter au titre de l’année 2021, les prix de leurs produits sur le marché camerounais », peut-on lire dans le communiqué signé par le ministre du Commerce, le 11 octobre 2021. Seulement, ce dernier cache bien la contrepartie exigée par
Les pistes pour booster l’industrie pharmaceutique locale
Outre l’ouverture des structures camerounaises à la commande publique, la lutte contre la contrefaçon et la contrebande ainsi que la limitation des importations en sont quelques-unes abordées le 1er octobre dernier à Douala, entre les acteurs du secteur et le ministre du Commerce. «Depuis bientôt quatre décennies, de nombreuses initiatives privées tant nationales qu'internationales, se sont déployées pour mettre en place des usines de fabrication locale du médicament par des investissements qui se sont soldés soit par un échec ou une faillite, soit par une agonie profonde ». Tel est le tableau sombre de la filière dressé par l’Association des industries du médicament par le biais de sa présidente Loe Gisèle Etame. Au cours de la rencontre du 1er octobre 2021 avec
Les propositions du secteur privé
Elles sont axées sur les subventions, la fiscalité et l’accompagnement des entreprises locales. La hausse des coûts de production dans les entreprises, d’après le patronat camerounais à l’heure actuelle, oscille entre 15 et 50% suivant les secteurs. La compétitivité et la survie des entreprises étant en jeu tout comme les risques sur les emplois sont réels, les entreprises ont formulé à l’endroit du ministère du Commerce (Mincommerce) des propositions de mesures envisageables. Parlant de ces propositions, il s’agit entre autres de : l’ajustement limitée des prix de vente ; les subventions ponctuelles, les allègements fiscaux (taux de TVA réduit ou nul, allègement/ suspension de l’acompte sur certains secteurs, suspensions de contrôles, …) ; la suspension des taxes parafiscales ; la suspension de
Les importateurs dictent leur loi
Selon des chiffres officiels publiés en 2019, ils contrôlent 75% des parts contre 25% seulement pour les locaux. 75% du marché local des produits cosmétiques est contrôlé par des importateurs. C’est du moins ce qu’indiquent les chiffres officiels publiés en 2019. Pendant ce temps, les 25% restants sont détenus par les producteurs locaux. Par conséquent, 114 milliards de Fcfa ont été dépensés entre 2015 et 2017 dans l’importation de parfums, déodorants et bien d’autres produits de beauté. Toute chose qui non seulement accentue le déséquilibre de la balance commerciale, mais contribue aussi à la sortie des devises. En effet, selon le ministère du Commerce (Mincommerce), les importations des produits sus cités ont coûté 41,8 milliards de Fcfa au Cameroun pour la
Le ministre du Commerce rencontre le patronat
Luc Magloire Mbarga Atangana se rendra au Gicam à cet effet, le 1er octobre 2021. Poser un diagnostique clair des conséquences économiques néfastes de la crise liée à la Covid-19. Une situation qui a abouti à la hausse des coûts des matières premières et du fret maritime. Tel est l’objectif principal de la visite de travail que va entreprendre le ministre du Commerce (Mincommerce) au Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam), le 1er octobre prochain. Il s’agira pour le membre du gouvernement, de trouver en collaboration avec le secteur privé, des solutions idoines pour atténuer l’impact de ces conséquences sur le consommateur final. Pour les opérateurs économiques, cette visite est un début de solution aux difficultés auxquelles ils font face. Certains facteurs
La nouvelle feuille de route du Cicc
Elle a été définie à Yaoundé le 16 septembre 2021 lors de son assemblée générale ordinaire. Assurer une plus grande visibilité des filières cacao-café. Telle est la principale recommandation du ministre du Commerce au Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), le 16 septembre 2021 à Yaoundé. Luc Magloire Mbarga Atangana s’exprimait ainsi à la clôture des travaux de son assemblée générale ordinaire. En présence d’une cinquantaine de délégués, Apollinaire Ngwe, président du conseil exécutif de cette structure, a tenu à rappeler que la Covid-19 a eu un impact néfaste sur les filières cacao et café. Par conséquent, les acteurs attendent des pouvoirs publics « qu’un effort spécial soit réservé au renouvellement des filières en souffrance », rapporte le ministère
Les entreprises privées aux côtés de l’Etat
Elles ont activement pris part à la campagne de vente de fournitures et autres produits alimentairesà des prix promotionnels qui s’est tenue du 25 août au 5 septembre 2021 à Yaoundé. Une dizaine d’exposants ont participé à l’opération baptisée « Rentrée commerciale » qui s’est achevée le 5 septembre dernier. Venus d’horizons divers, ils ont exposé des produits en marge des préparatifs de la rentrée scolaire qui démarre le 6 septembre prochain. A l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture de cette initiative, la secrétaire générale du ministère du Commerce, Pr Brusil Miranda Metou a expliqué le bien fondé de cette opération : « En cette veille de rentrée scolaire, le ministère du Commerce organise une rentrée commerciale à travers sa délégation