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Azali Assoumani, président des Comores et président sortant de l’UA, sur la mise en œuvre Zlecaf, In RFI.

J’ai constaté, quand même, qu’il y a un esprit pragmatique qui l’emporte. C’est un bel outil la Zlecaf. Je le dis : si on a raté l’unité politique, on ne doit pas rater l’unité économique et sociale en Afrique, ça, c’est une obligation. Donc l’accélération, c’est faire en sorte que les gens qui n’avaient pas signé, signent, les gens qui n’avaient pas ratifié, ratifient, et que les structures à mettre en place demain dans les communautés économiques régionales (CER, ndlr) soient mises en place en amont. On a mis en place un secrétariat de la Zlecaf, ce secrétariat visite tous les pays de la région pour faire du lobbying pour convaincre les pays de l’intérêt de la Zlecaf. Par exemple, aux Comores, j’ai mis en place un secrétariat de la Zlecaf, donc ce secrétariat a commencé à travailler et ça donne de bons résultats, parce qu’avec le secrétariat général, ils ont pu plaider auprès de l’Afreximbank pour nous donner de l’argent pour l’exécution de nos plans à Moroni, alors que la Zlecaf n’est pas encore à l’œuvre. Donc dans l’accélération, c’est convaincre les Africains de l’intérêt de la Zlecaf et la mise en œuvre viendra. J’espère que ce sera d’ici l’année prochaine. La mise en œuvre peut être soit continentale, ou séparée par communautés économiques régionales, on peut commencer par là pour mieux convaincre d’aller au bout de la mise en oeuvre, donc ce sont des décisions à prendre.

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