Ce prêt permettra de soutenir la réponse à court terme à la crise sanitaire et à jeter les bases d’une croissance post-pandémie forte. Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un accord élargi de trois ans (2021-2023) au titre du Mécanisme élargi de crédit “Medc” en faveur du Gabon, pour un montant de 388,8 millions de DTS (environ 553.2 millions de dollars américains), soit 180% de la quote-part du Gabon. Selon la note d’information de cette institution financière, cette dotation est destinée à aider le pays à faire face à la crise de la pandémie de Covid-19, et soutenir la mise en oeuvre de la stratégie de relance économique 2021–23 impulsée par des autorités. « Le nouvel accord au titre du
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375 milliards de Fcfa pour quatre ans
Adopté le 20 juillet 2021, cette enveloppe devrait permettre au pays de mener un programme avec le FMI qui tient sur cinq piliers. Dans un communiqué rendu public le 29 juillet 2021, le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé avoir approuvé un accord de 689,5 millions de dollars au titre de la Facilité élargie de crédit ”FEC” et du Mécanisme élargi de crédit (Medc) en faveur du Cameroun. D’un montant de 483 millions de DTS, (soit 175 % de la quote-part du pays),ce prêt vise à accompagner le programme de réformes économiques et financières du pays. Selon Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, la mise en oeuvre de ce nouveau programme permettra d’amorcer la reprise économique à
Le Gabon retrouve le chemin de la croissance
L’annonce a été faite lors du Comité national économique et financier tenu le 26 juillet 2021 sous la présidence de la ministre de l’Économie et de la Relance. Le Gabon a tenu la deuxième session ordinaire du Comité national économique et financier le 26 juillet 2021 par visioconférence. La rencontre qui a connu la participation du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) Abbas Mahamat Tolli, était placée sous la présidence de Nicole Janine Lydie Roboty, la ministre de l’Économie et de la Relance. Selon le communique final des travaux, le gouvernement gabonais annonce que la reprise de la croissance sera effective. « Nous avons noté une reprise de la croissance à 1,5%, comparée au niveau de -1,8% enregistré
La réponse de l’Afrique face aux variants du Covid-19
Après une baisse du nombre de contaminations et de cas de décès constatés en fin d’année dernière dans le monde, le Covid-19 semble refaire surface même si on observe dans l’ensemble, un relâchement des mesures barrières du port du masque ou le respect de la distanciation physique. D’ailleurs, les épidémiologistes et autres experts des questions de santé ont émis leurs vives craintes quant à l’imminence d’une quatrième vague de contamination de la maladie qui serait alors plus fatale que les précédentes. Selon les scientifiques, les nouveaux variants du Covid-19 seraient à l’origine du retour en puissance de la pandémie. A ce jour, on en dénombre pratiquement une vingtaine dont cinq sont classés comme variants préoccupants (VOC), six comme variants d’intérêt (VOI)
Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), sur la disponibilité des vaccins contre la pandemie de covid-19 en Afrique, In le Point.
Nous avons fait vraiment tout notre possible pour réagir très vite, mais on se rend compte que seulement 1% de la population africaine a été vaccinée parce que les pays développés ont acheté tous les vaccins. Nous sommes face à un nationalisme vaccinal. Les pays riches se sont occupés d’eux en se souciant peu des autres (…) Il y a aussi que l’Afrique n’a pas les vaccins qu’il faut. Je pense que l’Afrique a été maltraitée par le système. Le continent doit produire ses propres vaccins. On ne peut pas laisser la vie de 1,2 milliard de personnes sur le côté. Nous avons pris la décision de soutenir à hauteur de 3 milliards de dollars l’Union africaine dans l’effort de
Ecam pour une mutation de l’économie locale
Pour Protais Ayangma, président de ce mouvement patronal, les PME sont bien partis pour apporter du changement à l'économie camerounaise. Avec la pandémie à Coronavirus (Covid-19), de nombreuses entreprises locales ont développé des stratégies pour maintenir leur activité. Le digital a servi de relance pour beaucoup d’entre elles. Et grâce à ces nombreuses stratégies, le Cameroun a pu maintenir sa résilience. L’impact de la Covid-19 s’est avéré couteux pour certaines entreprises évoluant dans les secteurs comme le Transport ou le tourisme. Toutefois, plusieurs Petites et moyennes entreprises (PME) ont su faire preuve de résilience depuis le début de cette pandémie. Pour améliorer la performance de l’économie camerounaise à l’avenir, le mouvement patronal Entreprises du Cameroun (Ecam) est convaincue de la place
Edith Kah Walla, présidente du Cameroon People Party (CPP), sur les présumées détournements de fonds alloués pour la gestion de la Covid-19, ABK radio.
Par rapport au scandale « covidgate », en tant que Camerounais, nous ne sommes pas surpris. Le gouvernement s'était engagé envers le FMI pour une gestion légale et transparente des fonds Covid-19. Les camerounais étaient déjà en colère et c'est ce que notre lettre ref lète en réalité. Pendant le Covid-19, il y en a qui ont perdu la vie car il n’y avait pas de matériel adéquat à savoir l'indisponibilité des tests. Pendant que ces gens mourraient, il y a des gens qui s'amusaient à détourner l'argent destiné à acheter les équipements.
Le Trésor public à l’épreuve des préjudices financiers
Le dépassement des lignes budgétaires, l'opacité dans l'attribution et la réception des marchés publics, l'insuffisance de contrôle et meme le détournement de l'objet du Fonds Covid, en sont quelques causes révélées par le rapport d'étape de la Chambre des comptes de la Cour supreme. Alors que le rapport d’étape de la Chambre des comptes, sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) est critiqué par une partie de l’opinion publique, qui l’accuse d’être partisan et de vouloir protéger certains gestionnaires desdits fonds tout en jetant d’autres à la vindicte populaire, il reste néanmoins que « le système organisationnel et la gestion financière des ressources ont mis à jour des faiblesses et révélé de nombreux abus ».
Les retombées du sommet de Paris sur le financement de l’Afrique
Au-delà des 33 milliards de dollars de DTS destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, l'aide publique au développement et la mobilisation des financements massifs des banques multilatérales de développement en faveur du continent noir en sont quelques unes. «Nous nous appuierons sur le système financier international pour créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies africaines. Nous appelons à rapidement décider d’une allocation générale de Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant sans précédent, qui devrait atteindre 650 milliards de dollars, dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, et à la mettre en oeuvre dans les meilleurs délais, et nous demandons aux pays d’utiliser ces nouvelles
Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire sur l’amélioration des mesures prises par le FMI pour aider les pays africains à sortir de la crise de la Covid-19.
Lorsqu’on regarde le ratio déficit/PIB, c’est 9% aux USA et près de 8% en France. L’Allemagne qui a toujours été un pays excédentaire, va cette année enregistrer un déficit de 6%. Pourtant, dans le cadre de nos échanges, on parle d’un déficit de 4% pour les pays africains. C’est impossible. Si le FMI continue à faire preuve de rigidité sur les questions de déficit pour les pays pauvres durant cette période de pandémie, je suis désolé madame Georgieva [directrice du FMI, Ndlr] mais vous aurez des problèmes avec tous les pays. Nous ne pouvons pas accepter que la France par exemple ait un déficit de 8% et que la Côte d’Ivoire soit obligée d’avoir un déficit de 4%. Ce n’est