Les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) se sont réunis du 5 au 6 février 2022 à Addis-Abeba en Ethiopie, dans le cadre de leur 35ème sommet ordinaire. Au cours de cette importante rencontre, le Sénégalais Macky Sall est devenu le président en exercice de l’Union, succédant ainsi à son homologue Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo (RDC). L’homme fort de Dakar n’a pas tardé à se mettre à l’oeuvre en annonçant avant même la fin du sommet, les grandes lignes de son mandat d’un an à l’UA. Ainsi, sur le plan politique, Macky Sall entend poursuivre le plaidoyer de l’Afrique pour un multilatéralisme plus ouvert, plus transparent et plus inclusif, avec en priorité une représentation plus équitable de
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Macky Sall, le président de la République du Sénégal, sur une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024, In RFI.
Ce débat, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr c’est que, je ne ferai jamais un acte qui soit anti-démocratique ou anticonstitutionnel. Maintenant, je déciderai de parler quand le moment sera venu, pas maintenant, parce que si je dis « oui je veux être candidat », le débat va enfler, on ne va plus travailler, et donc il y aura de la matière pour les spécialistes de la manipulation, de l’agitation. Si je dis « non », dans mon propre camp, vous savez les gens ne travailleront plus, tout le monde sera dans une dynamique tout de suite de se préparer pour l’élection, or, j’ai un mandat à exercer, je dois travailler
Les retombées du sommet de Paris sur le financement de l’Afrique
Au-delà des 33 milliards de dollars de DTS destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, l'aide publique au développement et la mobilisation des financements massifs des banques multilatérales de développement en faveur du continent noir en sont quelques unes. «Nous nous appuierons sur le système financier international pour créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies africaines. Nous appelons à rapidement décider d’une allocation générale de Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI) d’un montant sans précédent, qui devrait atteindre 650 milliards de dollars, dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserve des pays africains, et à la mettre en oeuvre dans les meilleurs délais, et nous demandons aux pays d’utiliser ces nouvelles
Le problème du financement du développement de l’Afrique
«Investir pour une relance durable en Afrique». Tel était le thème du 20ème Forum économique international sur l’Afrique qui a réuni, en visioconférence le 21 février 2021, des dirigeants du continent et des partenaires multilatéraux. La rencontre organisée conjointement par l’Organisation de coopération et de développement économique (Ocde) et l’Union africaine (UA) et présidée par le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, a permis à tous les acteurs clés qui y prenaient part, de partager leurs points de vue et leurs solutions, sur différentes aspects touchant le développement économique du continent. S’agissant du point sur les principales priorités à adopter pour la mise en oeuvre de l’Accord de libre-échange continental africaine (Zlecaf) et l’accélération de la transformation productive de l’Afrique, des
Macky Sall, président du Sénégal sur le choix du vaccin chinois contre la Covid-19, In RFI.
Depuis la découverte des vaccins, nous nous sommes évertués dans le concert des Nations à travailler avec l’initiative Covax. Mais nous avons constaté, au moment où les pays développés ont commencé la vaccination, que l’initiative n’avait pas encore pu mobiliser les vaccins, encore que d’ici le mois de mars, on pense que les premières doses Covax pourront atterrir dans notre pays. Évidemment, en tant que président de la république, je ne peux pas attendre simplement que ces premiers vaccins Covax nous parviennent. J’ai en même temps développé des initiatives au plan bilatéral avec tous les pays producteurs de vaccins ou avec les groupes pharmaceutiques. C’est ainsi que je me suis adressé à la Chine. Et finalement, nous avons pu acquérir
Macky Sall, président du Sénégal sur « l’islam tolérant », lors du Forum de la Paix à Paris.
Nous avons besoin d’étendre le spectre des discussions et de tenir comptedes réalités des uns et des autres pour bâtir des valeurs communes. C’esttout à fait possible. Nous n’avons pas forcément les mêmes valeurs, noussommes africains, vous êtes européens, nous sommes différents. Il fautque nous acceptions nos différences pour aller vers ce que nous voulonsbâtir en commun … L’islam que nous connaissons nous au Sénégal,un islam de tolérance, ne peut pas aller vers cette direction. Nous voulonsaussi qu’il y ait de la tolérance vis-à-vis de l’islam tolérant.