Je ne suis pas surpris de la décision du Conseil constitutionnel, beaucoup de gens pensaient qu’il était incompétent, là, il a montré qu’il est bien compétent, et il a dit le droit. C’est dans ce cadre-là, justement, que le Conseil a statué sur les recours qui ont été déposés par des députés concernant de grandes décisions, concernant la dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. Et puis l’autre point, c’était le décret du président de la République, revenant sur la convocation du collège électoral. L’article 31 considère qu’on ne peut pas modifier, ou changer, ou prolonger, le mandat du président de la République, donc le projet de loi qui a été voté par les députés à la séance
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Etienne Smith, spécialiste de l’histoire politique sénégalaise, enseignant à Sciences Po Bordeaux et travaille au laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM) sur les raisons du report de la présidentielle sénégalaise par Macky Sall, In RFI.
Les indices convergent vers un constat que le président de la République ne voulait sans doute pas aller aux élections sans certitude pour le camp présidentiel de l'emporter. Et si possible au premier tour. Parce que le second tour est particulièrement dangereux pour le camp sortant dans les élections au Sénégal. Donc, on suppose une forme de volonté de contrôler sa succession, en tout cas d'être assuré que les élections donneraient un résultat favorable pour le camp présidentiel. Or, les sondages auraient montré que l'élection leur échappait en grande partie, ce qui expliquerait du coup cette volonté de report. Et l'autre élément, c'est la validation en fait de la candidature du candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Faye, qui est une
Babacar Gueye, Pr de droit constitutionnel à l’université Cheikh-Anta-Diop et président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections, sur le report des élections présidentielles par le président Macky Sall, In RFI.
C’est une décision qui ne repose sur aucune base juridique valable, d’ailleurs, il n’invoque que l’article 42 de la Constitution qui fait de lui le garant du bon fonctionnement des institutions. Or, il se trouve que nous ne sommes pas en crise institutionnelle en ce moment. Les institutions fonctionnent bien, la justice fonctionne bien, le Conseil constitutionnel rend ses décisions, l’Assemblée nationale a créé une commission d’enquête parlementaire pour enquêter sur des cas de corruption supposés… Eh bien, cela démontre que finalement les institutions de la République fonctionnent correctement. Donc il n’y avait pas lieu de prendre une décision visant à reporter une élection - et ce n’est même pas « reporter », à stopper un processus électoral en cours,
Macky Sall, président du Sénégal, sur l’intervention de la Cédéao au Niger, In RFI.
Depuis la décision du sommet des chefs d'État, où un ultimatum avait été donné, évidemment, il y a eu des initiatives à la fois diplomatiques et des discussions « underground » sous la direction du Nigeria. Cette dernière option militaire ne saurait être faite que lorsque véritablement toutes les pistes auraient été épuisées et que, surtout, le pays qui est la nation cadre dans ce cas, qu’est le Nigeria frontalier, lorsqu'il jouera son rôle dans cette option, les autres pays sont tout à fait prêts pour jouer leur partition. L'option est sur la table. Maintenant, quand est-ce qu'elle se fera ? Ça, je ne le sais pas encore… Non, pour l'instant, c'est le président de la Cédéao, Bola Tinubu, qui
Khalifa Sall, opposant et ancien maire de Dakar, sur la décision du président sénégalais Macky Sall de ne pas briguer un troisième mandat à la présidentielle, In RFI.
Ce discours a été un fort moment... Libérateur, à la limite, puisque le pré- sident, en annonçant sa non-candidature, a délivré tout le pays. Le président nous a fait une très belle surprise. On s’en réjouit et on le félicite, puisqu’il fallait le faire, et il l’a fait. Pourquoi devrions-nous douter de sa parole ? Cependant, il est évident que la pression, la mobilisation sociale depuis 2021 jusqu’à juin 2023, avec les événements meurtriers dramatiques que nous avons vécus, ont certainement pesé dans sa décision. Mais même si la pression internationale a joué, il est évident que la décision était personnelle et je crois que c’est ce qui est réconfortant, c’est que cela va constituer une bonne aération démocratique.
Un artiste sénégalais tabassé à Paris pour son soutien au président Macky Sall
En marge du récent Sommet pour un nouveau pacte financier mondial tenu en fin de semaine dernière à Paris, un incident a éclaté dans la rue de la capitale française entre des ressortissants sénégalais. En effet, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut voir des images choquantes d’un homme qui se fait copieusement bastonner par un groupe de personnes. D’après des médias de ce pays d’Afrique de l’Ouest, la victime est l’artiste sénégalais Demba N’Diaye, proche du président Macky Sall qui a été pris à partie le 23 juin 2023 par des individus se réclamant de la « brigade anti-troisième mandat ». Roué de coups de poings, ce soutien du président sénégalais s’est retrouvé à terre
Macky Sall, président du Sénégal, sur le dialogue national, In discours
C’est dire que ce dialogue doit marquer notre engagement individuel et collectif de raviver les valeurs qui fondent notre vivre ensemble dans la paix, la stabilité et l’harmonie sociale. Adhérer à ces valeurs, c’est bannir la violence physique et verbale, ainsi que les discours haineux et la stigmatisation. Chaque violence physique, chaque violence verbale, chaque mot de haine, chaque bien privé ou public saccagé, et au-dessus de tout, chaque sénégalais tué laisse une blessure profonde à notre pays, à notre humanité, et à la nation sénégalaise. Je saisis l’occasion pour renouveler mes condoléances émues aux familles endeuillées, et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Si besoin en était, je voudrais vous rassurer que l’Etat est et restera debout, pour protéger la
Macky Sall, président du Sénégal sur la dépendance alimentaire de l’Afrique, In discours de la deuxième Conférence internationale de Dakar sur l’agriculture.
Face à une crise sans précédent, nous sommes à la croisée des chemins. Il y a le chemin de l'Afrique des problèmes, qui nous maintient dans le statu quo d'une agriculture qui continuera de nous exposer à la précarité alimentaire, et le chemin de l'Afrique des solutions, qui nous met dans la perspective d'une agriculture moderne, et nous conduit, au-delà de la résilience, vers la souveraineté alimentaire. Et Dakar II veut s'inscrire résolument dans la dynamique de l'Afrique des solutions ; une Afrique qui puise dans son énorme potentiel pour se nourrir par elle même et aider à nourrir le monde. Il y’a urgence pour notre continent de mettre fin à sa dépendance alimentaire vis-à-vis de l'extérieur, d'apprendre à se
Marginalisation de l’Afrique: Le coup de gueule de Macky Sall à l’ONU
La 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) s’est ouverte le 13 septembre 2022 au siège de l’organisation, à New York sous le thème : « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués ». A cet effet, les chefs d’État et de gouvernement, se sont réunis à partir du 19 septembre dans le cadre de la semaine de haut niveau de cet évènement. Jusqu’au 26 septembre prochain, ils vont présenter leurs priorités et échanger sur les grands enjeux mondiaux comme la guerre en Ukraine, la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation ou encore l’égalité entre les femmes et les hommes. Bien que sa voix porte peu sur les décisions
Pour un renforcement de la sécurité hydrique du continent africain
Le président de la Banque mondiale et le chef de l’État sénégalais ont lancé un appel conjoint pour renforcer au plus vite la sécurité hydrique et la résilience de l’Afrique. Dans un article produit conjointement par David Malpass, président de la Banque Mondiale et Macky Sall, chef de l’Etat Sénégalais, par ailleurs, président en exercice de l’Union Africaine (UA) et repris par Jeune Afrique, ces deux personnalités affirment que « sans une eau salubre, un système d’assainissement adapté et de bonnes conditions d’hygiène, aucun résultat positif ne peut être atteint dans le domaine de la santé. Et pourtant, un quart de la population mondiale, soit 2 milliards de personnes manque d’eau potable, et la moitié soit 3,6 milliards d’individus ne dispose