La relation entre l’Afrique et la France, c’est compliqué. Mais il y a beaucoup d’espoir. Le discours de Ouagadougou du président de la République de 2017 [Emmanuel Macron s’est adressé à 800 étudiants à l’université], discours par lequel il prône pour une relation renouvelée avec nos amis africains, une relation d’égal à égal, a suscité beaucoup d’espoir… Ce que je retiens vraiment, c’est cette soif des diasporas africaines de participer pleinement à cette relation Afrique-France …Peu savent vraiment où en sont les engagements de Ouagadougou. Certains ont pu dire que ce n’est qu’un discours. Et moi, je dis non, ce n’est pas qu’un discours. Beaucoup de choses ont été réalisées, mais nous sommes peu en fait à rendre concret …
Month: septembre 2021
Un mécanisme de financement alternatif pour le secteur informel
La réalisation d’opérations pilotes est prévue pour le premier semestre de l’année 2022, selon le cabinet Finafrique, initiateur du projet. Depuis plusieurs mois, un groupe de travail planche sur la conception d’un produit obligataire destiné de manière spécifique, aux activités du secteur informel et aux Très petites entreprises (TPE) de l’Afrique centrale et de l’Ouest. C’est du moins, ce qu’a annoncé dans un communiqué du 24 septembre 2021, le cabinet « Finafrique », spécialisé dans les études, la formation et le conseil. Dénommé « Informal Bonds », ce concept novateur consiste à effectuer une émission obligataire adressée à un secteur spécifique à l’instar de l’agriculture, le transport urbain et bien d’autres. Cette opération est surtout garantie par trois parties prenantes que sont
Les 100 membres de la Chambre d’Agriculture connus
Ils ont été élus à l’issu des élections organisées le 12 septembre dernier à Yaoundé. C’est désormais officiel. Les nouveaux membres de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef) sont connus. Les résultats ont été révélés le 22 septembre 2021 par le ministre de l’Agriculture et du développement rurale (Minader), Gabriel Mbairobe, au cours d’un point de presse. Ils ont été élus au terme des élections organisées le 12 septembre dernier à Yaoundé. Un scrutin qui selon le Minader, a suscité un très grand engouement, notamment avec un taux de participation globale de 38%, contrairement aux années antérieures, où le taux de participation n’atteignait pas 20%. En termes de répartition de cette participation, le Sud vient en
Etat des lieux des contrats signés en Cemac
139 contrats et conventions pétroliers et miniers ont été reçus par la Beac entre fin 2019 et septembre 2020. La Beac indique avoir reçu entre fin 2019 et septembre 2020, 139 contrats et conventions pétroliers et miniers. Soit 13 provenant du Cameroun, 40 du Congo, 28 du Gabon, 36 de la Guinée Equatoriale, 22 du Tchad et 01 de la République Centrafricaine (RCA). Une opération qui s’inscrit dans le cadre du suivi effectif des rapatriements des recettes d’exportation des entreprises minières et pétrolières. En rappel, la Beac avait adressé en date du 12 mai 2017, une correspondance aux ministres des Finances des Etats membres de la Cemac, pour solliciter que soient mises à la disposition de la Banque centrale avant la
La Banque mondiale accorde 68,7 milliards de Fcfa à la RCA
Le Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale et le président Faustin Archange Touadera, ont procédé à la signature de deux conventions pour le développement du Capital humain, le rétablissement des infrastructures et la connectivité. La visite du Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, Ousmane Diagana, en République Centrafricaine n’a pas été vaine pour ce pays. En visite de travail en terre centrafricaine, la délégation de l’institution financière a eu des échanges fructueux avec les autorités de la RCA dont le président centrafricain Professeur Faustin Archange Touadera. Au terme de sa visite, le président Touadera et son hôte de marque ont procédé à la signature de deux conventions d’un montant total
Les raisons de la réticence des industries extractives
Selon elles, le rapatriement des recettes d’exportation entraverait l’accès à des financements auprès des banques internationales ainsi qu’aux devises pour le règlement des fournisseurs dans des délais requis. Parlant du non-respect par elles de la réglementation des changes en vigueur dans la zone Cemac, certaines entreprises opérant dans le secteur extractif concernées en ont donné quelques raisons via le journal « Ecomatin ». Elles considèrent par exemple que « le rapatriement des recettes d’exportation entrave l’accès à des financements auprès des banques internationales, et limitent l’accès immédiat aux devises pour le règlement des fournisseurs dans des délais requis », peut-on y lire. Pour ce qui est de l’interdiction de l’ouverture d’un compte en devises hors de la Cemac et à l’intérieur
Nestlé s’investit dans l’agriculture régénératrice
L’entreprise agroalimentaire envisage mettre en place des pratiques liées à la science et la technologie, l’investissement et des primes pour les produits de l’agriculture régénératrice. Nestlé s’est engagée à investir 1,2 million de CHF (environ 725 millions de Fcfa) au cours des cinq prochaines années pour encourager l’agriculture régénérative dans toute la chaîne d’approvisionnement. L’entreprise agroalimentaire va donc utiliser trois leviers pour aider les agriculteurs à adopter des pratiques régénératives. Le premier levier porte sur la mise en pratique des sciences et technologies de pointe, la fourniture d’une assistance technique en s’appuyant sur son vaste réseau d’experts en recherche et développement, et d’agronomes. Nestlé développe par exemple, des variétés de café et de cacao à plus haut rendement, et ayant un
La Cemac veut limiter les importations
Le Comité de pilotage de cette instance sous régionale envisage de mener des actions visant à soutenir l’économie de l’Afrique centrale et favoriser sa croissance. Réunis à Douala le 24 septembre 2021, les ministres des Finances et de l’Economie ainsi que les responsables des institutions communautaires qui constituent le comité de pilotage du Pref-Cemac, se sont accordés à traduire en action, les décisions prises par les chefs d’Etat de la Cemac à l’issue de la conférence extraordinaire tenue le 18 août dernier à Yaoundé. Parmi les 24 décisions prises au niveau de l’intégration, le Copil s’est penché sur les actions à prendre pour accélérer l’intégration physique des Etats membres. « C'est-à-dire achever le programme de construction des infrastructures, l’intégration commerciale. Il faut
Les cinq secteurs les plus corrompus au Cameroun
Il s’agit du transport routier, les affaires foncières, les forces de maintien de l’ordre, les finances et la justice, selon le rapport 2020 de la Conac présenté le 23 septembre 2021. La Commission nationale anti-corruption (Conac) a rendu public le 23 septembre 2021, le rapport 2020 sur l’état de la corruption au Cameroun. Selon ce 11ème rapport publié depuis la création en 2006, de ce bras séculier de l’Etat en matière de lutte contre la corruption, les secteurs du transport routier, des affaires foncières, des Forces de maintien de l’ordre, des finances et la justice sont les plus corrompus. Dans le détail, le secteur du transport routier occupe le haut du pavé, avec un taux de dénonciations se situant autour de
Le gouverneur de la Beac rencontre les entreprises extractives
Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre dernier adressée à la présidente de la Corporate council on Africa basée à Washington DC aux Etats-Unis. Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) prendra part à la mi-octobre 2021, à une rencontre organisée à Washington DC aux Etats-Unis par la Corporate council on Africa (CCA), une organisation qui s’intéresse aux questions de « business » en Afrique. Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre 2021 adressée à Florizelle Liser, présidente de ladite organisation et relayée par le bihebdomadaire camerounais « Ecomatin ». « Je suis convaincu que ces discussions nous permettront de tirer les leçons des consultations avec l’industrie extractive, pour