Un conseil d’administration extraordinaire de cette institution financière s’est tenu le 20 septembre 2023 pour remplacer Agnès Ndoumbé Mandeng dont l’agrément a été retiré par le gendarme du secteur en Cemac. Agnes Ndoumbé Mandeng, alors directeur général de la Banque camerounaise des petites et moyennes entreprises (BcPME), est interdite de « contrôler les opérations ou d’exercer des fonctions au sein de la direction générale ou du conseil d’administration d’un établissement de crédit ou de microfinance sur l’ensemble du territoire des Etats membres de la Cemac, pendant une durée de 10 ans ». Ainsi en a décidé la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac) dans sa décision du 21 juillet 2023, signée par Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des Etats
Finance
Les enjeux du choix de Rothschild & Co par la Bdeac
Les deux institutions sont désormais liées par un mandat d’accompagnement signé le 12 septembre 2023. C'est Rothschild & Co qui va accompagner la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) dans son processus de notation de crédit inaugurale. Dieudonné Evou Mekou son président, a signé le 12 septembre 2023, le mandat d’accompagnement de cette banque par la structure sus évoquée, a appris LFA de l’institution financière sous régionale. « A travers cette signature, la Bdeac amorce un tournant décisif dans sa dynamique de modernisation conformément aux préconisations de ses hautes instances de décision », a-t-elle déclaré. En effet, la notation financière recherchée par la Bdeac constitue une étape importante à l’accès au marché financier international. Elle lui permettra de
La Beac dénonce la violation des textes réglementaires par la justice
Dans une correspondance du 8 septembre 2023, son gouverneur déplore le non-respect par le Tribunal de première instance de Bonanjo des textes réglementaires, tout en attirant l’attention du gouvernement sur les risques de tels actes sur le système financier. C'est un nouveau rebondissement que connait le litige opposant Bestinver Company South Africa et trois autres à MTN Cameroon limited, MTN Mobile money et Chococam. Dans une correspondance du 8 septembre 2023 adressée à Louis Paul Motaze, ministre camerounais des Finances (Minfi) consultée par LFA, Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dénonce les décisions rendues par la justice à l’encontre des banques implantées au Cameroun. « J’attire particulièrement votre attention sur les risques que
Les 4 principaux défis des Trésors de la Cemac
Ils ont été évoqués à Bangui au cours de la 7ème session ordinaire de leur cadre permanent de concertation qui s'est achevée le 7 septembre 2023. «La réduction du coût des émissions, l'augmentation des taux de participation des SVT aux émissions des dettes publiques ainsi que le relèvement des taux de souscription des SVT aux opérations de marché initiées par les émetteurs souverains de la Cemac, y compris par les investisseurs non-résidents ». Tels sont les 4 principaux défis qui interpellent les Trésors publics de la sous-région sur le marché des titres publics. Ils ont été évoqués à Bangui, capitale de la République centrafricaine (RCA) dans le cadre des travaux de la 7ème session ordinaire du Cadre permanent de concertation des
Le plaidoyer des Trésors de la Cemac à Bangui
En conclave dans la capitale centrafricaine du 4 au 7 septembre 2023, ils réfléchissent sur les stratégies à mettre en place en vue d’élargir la base des investisseurs. «Élargissement de la base des investisseurs pour le marché des valeurs du Trésor de la Cemac et complémentarité entre mobilisation des ressources via le marché et les financements directs des partenaires internationaux ». Tel est le thème retenu pour les travaux de la 7ème session ordinaire du Cadre permanent de concertation des Trésors publics de la sous-région (CPC-TP-Cemac) qui se tiennent du 4 au 7 septembre 2023 dans la capitale centrafricaine, Bangui. Durant quatre jours, les représentants des Trésors publics et les autres acteurs du marché des titres publics vont cogiter sur les
Un dispositif électronique de suivi du chiffre d’affaires des entreprises
La mesure est contenue dans la circulaire du chef de l’Etat camerounais relative à la préparation du Budget 2024. Dans le cadre du contrôle et de la lutte contre la fraude, le président de la République du Cameroun, Paul Biya vient d’instruire la mise sur pied d’un dispositif électronique de suivi des factures et du chiffre d’affaires des entreprises. Cette instruction présidentielle adressée au gouvernement, est contenue dans la circulaire du 30 août dernier relative à la préparation du Budget 2024. En réaction, certains experts approchés sur le sujet,pensent que la mesure est possible pour les opérations entre l'Etat et les entreprises privées mais impossible pour ce qui est de celles entre les privés entre eux. D'aucuns redoutent les intentions inavouées
La première mission d’évaluation du FMI en RCA
Arrivée à Bangui le 29 août dernier, elle va multiplier des réunions avec le gouvernement centrafricain jusqu’au 9 septembre 2023 à cet effet. Conduite par Albert Touna Mama assisté de Samba Mbaye, son représentant résident en République Centrafricaine (RCA), la mission du Fonds monétaire international (FMI) effectue depuis le 29 août 2023, sa première mission d’évaluation de son programme économique et financier soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC) avec ce pays. Jusqu’au 9 septembre prochain, elle va échanger avec les autorités afin d’en évaluer sa mise en œuvre par ces derniers. Plusieurs réunions techniques sont programmées d’après le ministère centrafricain des Finances et du Budget. Déjà le 30 août dernier, s’est tenue dans la salle de conférences dudit ministère,
Les orientations présidentielles du Budget 2024 au Cameroun
Elles sont contenues dans la circulaire signée le 30 août dernier par le chef de l’Etat, Paul Biya à cet effet Placee sous e signe 'un « budget 'impact socio-économique », la préparation de celui de l'exercice 2024 devra mettre un accent particulier sur la mise en service des grands projets de première génération, ainsi que la poursuite de la préparation de ceux de deuxième génération. Telles sont les principales orientations du président de la République, Paul Biya, contenues dans sa circulaire signée le 30 août 2023. A celles-ci s’ajoutent le renforcement de la cohésion sociale et du processus de décentralisation, sans oublier la poursuite de la mise en œuvre des plans et programmes de reconstruction des régions affectées par les
Les points saillants du collectif budgétaire en RCA
Le document récemment présenté au Parlement par le gouvernement, consacre une hausse des ressources extérieures de 13,94% et 4,76% pour les charges totales entre autres. A u vu des évolutions intervenu au plan intérieur et extérieur depuis l'adoption de sa loi de Finances initiale (LFI) pour l’exercice 2023, le gouvernement centrafricain vient de soumettre à l’examen du Parlement, son projet de collectif budgétaire pour le même exercice. Y sont contenus, des ajustements en termes de recettes, dépenses et solde. Selon Hervé Ndoba, ministre des Finances et du Budget, ces réajustements sont rendus nécessaires par la prise en compte dans le budget de l’Etat les appuis budgétaires et les appuis projets dont les différentes conventions ont été signées après la promulgation de la
La Beac institut un cadre de concertation mensuel avec les banques
Il a été créé par une lettre circulaire signée le 18 août dernier par Abbas Mahamat Tolli, son gouverneur. Il est désormais mis en place à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac), une rencontre mensuelle par visioconférence entre la banque centrale et les établissements de crédits de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Ce nouveau mécanisme est institué par Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de l’institut sous-régional d’émission via une lettre circulaire du 18 août 2023 adressée aux directeurs généraux des établissements concernés. Cette mesure entre « dans le cadre des diligences visant à assurer la bonne implémentation du dispositif spécial mis en place pour les entreprises du secteur extractif », justifie le gouverneur de la