Hiob Ngoua-Elembe est présenté comme l'administrateur provisoire de la société propriétaire de Douala Grand Mall tandis que Mathurin Jidjouc Kamdem en est le promoteur. Deux noms sont davantage cités dans ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Douala Grand Mall ». Il s’agit dans un premier temps de Ngoua Elembe Hiob, et de Mathurin Jidjouc Kamdem. Le premier est présenté comme étant l’administrateur provisoire de la Société civile immobilière (SCI) Craft Development à qui appartiendrait le plus grand et moderne centre commercial de la ville de Douala et du Cameroun. De ce dernier, on ne sait pas grand-chose. Cependant, des recherches ont permis de savoir qu’il serait né en novembre 1963 et qu’il aurait occupé le poste de directeur de « Titimbe group
Enquêtes
A qui appartient le Douala Grand Mall ?
Certaines sources indiquent qu'il appartient à Drcc sous financement d'Actis et de la SFI tandis que d'autres soutiennent qu'il et la propriété de la société Craft Development. C’est une véritable bataille juridique à laquelle l’on assiste à Douala Grand Mall (DGM), centre commercial moderne inauguré le 17 décembre 2020 dans la capitale économique camerounaise. Moins de six mois après sa mise en service, il défraie déjà la chronique. Tout est parti de la publication dans un journal de la place, d’une annonce légale du 20 avril 2021, faisant état de la mise sous administration provisoire de la Société civile immobilière (SCI) « Craft Development » dont le capital social est de 1 million de Fcfa avec pour gérant Mathurin Djidjouc Kamdem.
Les raisons de la hausse des prix des produits dans les marchés
La spéculation et les perturbations au niveau des échanges internationaux en sont quelques unes. Déjà affectés par la pandémie à Coronavirus (Covid-19), les consommateurs doivent désormais faire face à la hausse des prix des produits de grande consommation dans les marchés. Dans les différents espaces marchands de la capitale camerounaise, Yaoundé comme en régions, les produits tels que le riz, le poisson, la viande et bien d’autres connaissent une augmentation au niveau des prix. Le kilogramme des différentes variétés de riz, l’aliment le plus prisé des populations, est passé de 450 Fcfa, à 500 Fcfa, voire même 550 Fcfa par endroit. Le sac de 50 kg se vend désormais entre 22.500 Fcfa pour ce qui est du « Dindon », à
Le casse-tête des établissements de microfinance
Nombre d'EMF au Cameroun présentent un portefeuille à risque supérieur à 25%. Une situation qui met à mal la trésorerie de ces établissements financiers. Au Cameroun, le taux de portefeuille à risque dans les établissements de microfinance (EMF) et les banques se situe autour de 20% en 30 jours. Ce qui d’après les professionnels du secteur bancaire, est élevé par rapport aux standards internationaux qui recommandent au maximum 5% en 30 jours. La Financière d’épargne et de crédit (Finec) fait partie de ces EMF. Comme bon nombre d’établissements financiers au Cameroun, son portefeuille à risque est entre 20 et 25%. « Cette situation est générale et les EMF font face à de nombreuses difficultés liées au remboursement de leur crédit »,
La BAD inquiète du niveau de la dette du Cameroun envers la Chine
Dans son récent rapport de 2021 sur les perspectives économiques en Afrique, elle dénonce le caractère non transparent des prêts chinois. Le Cameroun est trop endetté vis-à-vis de la Chine. C’est du moins ce que dénonce la Banque africaine de développement (BAD) dans son rapport de 2021 sur « les perspectives économiques de l’Afrique ». Ce pays détiendrait à lui seul, 61,3% de la dette bilatérale du Cameroun si on en croit certaines sources introduites dans des structures spécialisées sur les questions liées à l’endettement. D’après celles-ci, la dette totale du pays à l’endroit de l’Empire du milieu représenterait 27,4%. Une situation qui inquiète l’institution financière panafricaine. Selon elle, « les créanciers non membres du Club de Paris ayant des conditions
Bras de fer entre la SIC et ses locataires
En cause, les nouvelles règles imposées par le bailleur. Lesquelles ne cadrent pas avec les aspirations des locataires. Le torchon brûle entre la Société immobilière du Cameroun (SIC) et ses locataires. Ceux des camps SIC Mendong, Biyem-Assi, Cité verte, Nlongkak et bien d’autres, ont reçu les 2, 13 et 20 février 2021 des mains des agents de la délégation régionale de la SIC, leur bailleur pour le Centre, leur nouveau contrat de bail. Lequel devait être lu et approuvé par eux dans un délai d’un mois. Seulement, la lecture de celui-ci a éveillé un certain nombre d’incompréhensions auxquelles l’entreprise refuse d’apporter des éclairages, encore moins revenir sur des points qui divisent. Il s’agit notamment de la révision du prix du loyer,
Bras de fer entre l’entreprise Sano et le gouvernement
Suspendue le 4 mars par ce dernier pour respect des normes en vigueur en la matière, celle-ci dénonce la méthode utilisée et entend saisir a cet effet les instances compétentes. Une suspension d’activités de six mois. Telle est la sanction qu’a écopé la société Sano, spécialisée dans la production et la distribution de l’eau minérale. Dans un arrêté signé le 4 mars 2021 à cet effet, Gabriel Dodo Ndoké, ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt) lui reproche « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement de l’eau des bouteilles et de bonbonnes d’eau destinée à la consommation du public en application des dispositions des articles 95, 213, et suivant la loi du 14 décembre 2016 portant
Quelle portée pour les consommateurs d’internet ?
La signature le 27 octobre 2020 à Yaoundé entre les deux parties vise, non seulement à l'amelioration de l'offre internet et la rendre accessible en termes de coût. Cependant, le mutisme des operateurs de télécoms remet en question la pertinence de cette initiative. Améliorer la qualité des services d’internet au Cameroun. Tel est l’objectif qui sous-tend la signature à Yaoundé, le 27 octobre 2020 d'une convention entre le ministère des Postes et télécommunications (Minpostel) et le Cameroon internet exchange point (Camix). Ont paraphé ledit document, Minette Libom li Likeng, la ministre des Postes et télécommunications et Olivier Leloustre, président du bureau exécutif du Camix. Par cet acte, l’association se voit confier la gestion et l’exploitation des points d'échange internet (IXP) des
L’opinion publique divisée
Certains soutiennent la mesure de l'administration douanière tandis que d'autres pointent du doigt ses défaillances. L’administration douanière est à féliciter pour avoir pensé à ce mécanisme selon le Pr Pierre Alaka Alaka, fiscaliste intervenant sur la problématique au cours d'un débat dominical sur une chaîne télé de la place. « Je crois plutôt qu’il faut féliciter la direction générale des douanes qui s'est rendue compte que les gens ont trouvé le moyen de ne pas payer les droits de douane sur le téléphone portable parce qu’il est facilement portable », indique-t-il. Car, « il peut entrer dans le territoire camerounais par tous moyens y compris par les poches d'une veste ou de tout autre vêtement. Et les recettes ont dû baisser
Le péché capital de la Douane
En transformation le crédit de communication en moyen de paiement sans l'aval de l'autorité monétaire de la Cemac qui est la Beac, cette administration a elle-même hypothèque l'implémentation de cette réforme. Censée entrer en application le 15 octobre 2020, la collecte numérique des droits de douane et taxes sur les téléphones et terminaux importés conformément à une décision conjointe du ministère des Finances via la Direction générale des douanes (DGD) et de celui des Postes et télécommunications (Minpostel) de septembre 2020, a finalement avorté. Pire, le chef de l'Etat par l'entremise du ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République (Sgpr), Ferdinand Ngoh Ngoh, demande de surseoir à la mise en oeuvre de ladite collecte. « En exécution des