La Fédération internationale de football association (Fifa) a annoncé le 11 octobre dernier, l’ouverture des inscriptions de son programme de répartition des bénéfices aux clubs ayant contribué au succès de la Coupe du monde de football 2022 prévue dès novembre prochain au Qatar. Adopté lors de l’édition 2010 jouée en Afrique du Sud, ledit programme avait été prorogé en 2015 pour couvrir les Coupes du monde de 2018 et 2022. Les équipes concernées pourront ainsi se répartir la pharamineuse somme de 209 millions de dollars US, soit un peu plus de 141,4 milliards de Fcfa. « Le montant sera versé dans le cadre du programme de répartition des bénéfices aux clubs ; Une indemnité sera versée en contrepartie de chaque
Fenêtre
Exportation : La stratégie de relance du commerce africain
Le commerce africain, notamment le secteur de l’exportation, va bénéficier d’un appui considérable pour son développement. Fidèle à son objectif de devenir la banque de financement du commerce pour l’Afrique, et à sa mission qui vise à stimuler une expansion, une diversification et un développement constants du commerce sur le continent, la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), à travers le Fonds pour le développement des exportations en Afrique (Feda), sa branche d’investissement à impact, a récemment annoncé une levée de fonds de 670 millions de dollars, soit un peu plus de 441,8 milliards de Fcfa, pour appuyer les entreprises industrielles du continent. Le premier closing (conclusion de l’acte d’achat) réalisé à cet effet par Afreximbank, se décline à travers quatre fonds spécialisés
Santé publique : 14,2 milliards de dollars pour le Sida, la tuberculose et le paludisme
Sauver 20 millions de vies à travers le monde et notamment en Afrique et éviter 450 millions de nouvelles infections. C’est le principal objectif visé par le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme à travers la levée record de 14,2 milliards de dollars US (9611 milliards de Fcfa) le 22 septembre dernier. Ces promesses de dons ont été obtenues lors de la 7ème Conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial, organisée par le président américain Joe Biden, en marge des travaux de la 77ème Assemblée générale des Nations Unies à New York. La dernière reconstitution s’était tenue en 2019 en France, et avait déjà permis de lever 14 milliards de dollars. A côté des Etats plus
Marginalisation de l’Afrique: Le coup de gueule de Macky Sall à l’ONU
La 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU) s’est ouverte le 13 septembre 2022 au siège de l’organisation, à New York sous le thème : « Un tournant décisif : des solutions transformatrices face à des défis intriqués ». A cet effet, les chefs d’État et de gouvernement, se sont réunis à partir du 19 septembre dans le cadre de la semaine de haut niveau de cet évènement. Jusqu’au 26 septembre prochain, ils vont présenter leurs priorités et échanger sur les grands enjeux mondiaux comme la guerre en Ukraine, la lutte contre les changements climatiques, la sécurité alimentaire, l’accès à l’éducation ou encore l’égalité entre les femmes et les hommes. Bien que sa voix porte peu sur les décisions
La place de l’Afrique parmi les puissances économiques mondiales
Le magazine CEOWorld, présenté comme la première publication d’affaires au monde destinées aux Présidents directeurs généraux (PDG), aux directeurs financiers, aux cadres supérieurs, aux chefs d’entreprise et aux particuliers fortunés, a rendu public le 5 septembre 2022, le classement des plus grandes économies au monde en 2022 selon le Produit intérieur brut (PIB). Défini comme un indicateur économique, le PIB permet en effet d’après les spécialistes, de mesurer la production de richesses d’un pays, afin de déterminer la valeur de tous les biens et services produits en son sein sur une année. Au niveau continental, il faut scruter ce classement jusqu’à la 31ème place pour voir apparaitre le premier pays africain. Il s’agit en effet du Nigeria qui affiche en 2022
Insécurité alimentaire : L’inévitable flambée des prix du riz
Après de nombreuses supputations, l’Inde a finalement décidé de restreindre ses exportations de riz dans le monde. La mesure tant redoutée par plusieurs pays pauvres reconnus comme étant de grands importateurs de cet aliment, est finalement entrée en vigueur le 9 septembre 2022. De manière concrète, la Nation asiatique a décidé d’interdire les exportations de brisures de riz produit localement, et d’imposer un droit de 20% sur les exportations de diverses qualités de riz avec effet immédiat. En en cette période où les cours des produits alimentaires sont en constante hausse sous l’effet combiné de la pandémie du Covid-19 dont les conséquences se font encore ressentir sur les économies, des conditions météorologiques défavorables et la guerre russoukrainienne, l’Inde qui s’avère être
Afrique centrale : La Cemac et ses contrastes
Les états généraux de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se sont achevés le 1er septembre 2022 à Libreville, après trois jours de travaux. La rencontre présidée par le Premier Gabonais Rose Christiane Ossouka Raponda, représentant personnel du président Ali Bongo, a réuni les participants issus des six pays de l’espace communautaire (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RCA, Tchad). Il s’agissait en somme de revisiter le chemin parcouru depuis l’entrée en vigueur en juin 1999, du traité instituant la Cemac, de manière à ressortir les acquis, mais aussi faire état des forces et des faiblesses de la Communauté. Et en guise de perspectives, il a été question d’identifier les solutions pour une meilleure Communauté. « Nous avons incontestablement
Industrialisation : L’Afrique doit pouvoir transformer ses propres ressources
On ne le dira pas assez! L’industrialisation est la clé du développement de l’Afrique. L’un des pans étant la transformation locale des produits agricoles, pour permettre à terme au continent d’être moins dépendant des importations alimentaires. Si certains pays trainent encore le pas dans ce sens, d’autres à l’inverse semblent l’avoir compris et ont tracé la voie. Le dernier exemple en date est celui de la Côte d’Ivoire qui vient de se doter d’une usine de transformation de mangues. Située à Sinématiali au nord du pays, elle a été inaugurée le 10 août 2022 par le Premier ministre Patrick Achi. Etalée sur une superficie d’un hectare, la nouvelle infrastructure offre une capacité annuelle de broyage de 3 840 tonnes. A noter
Comment l’industrie du papier va résister face au numérique
Alors que l’on prédisait des jours sombres à l’industrie du papier face à l’essor du numérique au cours des deux dernières décennies, les conclusions d’un récent rapport élaboré par « 6Wresearch » semblent indiquer le contraire. Le prestataire spécialisé en études de marché, prédit en effet un brillant avenir au marché de la papeterie du Moyen-Orient et d’Afrique. Les chiffres publiés révèlent que son taux de croissance annuel dans la région devrait franchir la barre de 3,2% au cours des six prochaines années, avec une valeur atteindrait alors un record régional de 12,93 milliards de dollars US (8351,6 milliards de Fcfa) d’ici 2028. Avec comme principal stimulant, les investissements dans l’éducation et les bureaux. Toutefois, « des changements sont nécessaires
La stratégie américaine pour conquérir l’Afrique
Considéré comme le continent de l’avenir, l’Afrique est de plus en plus l’objet des convoitises tant de la part des puissances occidentales que des nouvelles nations émergentes d’Asie notamment. Chacun de ces « prédateurs » entend désormais davantage s’imposer dans l’espoir de repartir avec la plus grosse part du gâteau. Les Etats-Unis d’Amérique viennent encore de confirmer cette vision avec la publication en début de semaine, d’un document intitulé « Stratégie américaine envers l’Afrique subsaharienne ». Il s’agit pour la Maison Blanche, de sa nouvelle vision d’un partenariat américano-africain du 21e siècle, articulé sur des actions et des engagements de l’administration Biden-Harris, en vue de l’approfondissement du dialogue américain et de ses partenariats en Afrique au cours de l’année écoulée.