D’après les résultats d’une étude conjointement menée par le ministère des Finances publiée le 24 août dernier à Yaoundé, 16 entreprises ont été répertoriées tandis que 1872 individus recensés, y effectuent des placements. Au Cameroun, 16 entreprises offrent des services de crypto monnaie, tandis que 1872 individus effectuent des placements dans ce domaine. C’est ce que révèle l’étude sur le développement des cryptoactifs et des activités relevant du système de Ponzi dans le pays. Menée conjointement par les ministères des Finances (Minfi), de la Justice (Minjustice) et le Conseil national économique et financier (Cnef), ses résultats ont été présentés au cours d’un séminaire tenu le 24 août 2023 à Yaoundé. Les travaux qui ont connu la participation des experts et d’universitaires
Dossiers
Gouvernance financière
LA SYSTÉMATISATION DES CONTRÔLES OU AUDITS DES COMPTES PUBLICS Plusieurs mesures ont été menées au cours de ces deux mandats du président Ali Bongo. Il s’agit notamment des audits de la Fonction publique (2010 et 2018) pour dénicher ceux qui se faisaient payer indument par l’Etat (fonctionnaires fantômes ou fictifs, absents au postes), et ceux du Trésor public, qui ont permis, d’une année à l’autre, de lutter contre le grand banditisme financier (fausses factures, surfacturation, travaux fictifs ou éléphants blancs). Ces audits ont touché aussi les grandes sociétés ou organismes d’Etat (Société nationale des hydrocarbures, Société nationale des mines, Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, Société d’eau et d’électricité du Gabon, Caisse nationale de sécurité sociale, etc.) et de
Réforme foncière
Engagée en 2012, la réforme foncière porte déjà ses fruits au Gabon. Au plan juridique, l'adoption d'une nouvelle loi sur le régime foncier et quelques textes d'application sont des signes de l'avancée du processus. Au plan institutionnel, on assiste a une remise à plat de l’ancien cadre avec une redistribution des rôles entre l’administration centrale dont les missions ont été refondues, et la création d’une entité ayant pour prérogative l’exécution de la politique de l’Etat en matière de gestion foncière. Les missions du ministère en charge de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre se résument maintenant sur les tâches d’orientation, de conception, de contrôle et d’évaluation des politiques publiques. Quant à l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du
L’économique numérique
La digitalisation de l'économie gabonaise a connu des avancées considérables depuis l'arrivée au pouvoir du président Ali Bongo Ondimba. En matière d'infrastructures numériques 6000 km de fibre optique ont été posés au cours de ces dernières années et 1075 autres km sont en cours de déploiement à travers le pays, grâce à la mobilisation de nouveaux investissements (Banque Mondiale, AFD, etc.): projets Back Bone Nationale (BNG), Connectivité Africa Coast to Europe (ACE), Central African Backbone (CAB). Ces projets ont pour objet la construction de réseaux de transport large bande en fibre optique dans le but de couvrir l’ensemble du territoire national et l’arrivée des réseaux au delà deux grandes villes (Libreville et Port Gentil) et leur diffusion dans l’arrière-pays. A titre
Autres infrastructures de transport
Un nombre important d'infrastructures ont été construites ou réhabilitées dans l'optique d'augmenter leur capacité pour les rendre plus efficace. Les infrastructures du secteur portuaire et aéroportuaire ont bénéficié d’une révision progressive au cours du premier septennat. LE SYMBOLIQUE PONT D’OZOURI Le pont d’Ozouri, 3ème plus long pont d’Afrique, mesure 4707 mètres. C’est le pont de l’unité nationale qui relie la capitale économique au reste du pays. Les habitants de Port-Gentil et ses environs ont toujours nourri le sentiment de ne pas entièrement faire partie du Gabon car restés jusque-là coupés du reste du territoire. «Des régions, des villes et des villages autrefois enclavés s’ouvrent aujourd’hui au reste du pays, comme en témoigne ce pont […] Construisons ensemble ces ponts pour nous rapprocher
Transport
RÉSEAU ROUTIER : UN DÉSENCLAVEMENT RÉEL DU PAYS Au cours des deux septennats du président Ali Bongo Ondimba, le développement des infrastructures routières a contribué à résoudre les problèmes de désenclavement du Gabon, de facilitation des déplacements des personnes et des biens ainsi que celui de la diversification économique. On note cependant que c’est au cours du premier septennat 2009-2016 que beaucoup de chantiers ont été réalisés, la crise pétrolière de 2016 ayant asséché les caisses de l’Etat durant le second mandat. Durant le premier septennat, 672 kilomètres de routes bitumées ont été construites et finalisés sur 11 tronçons routiers, soit une augmentation de 75% du réseau routier national qui était déjà bitumé. Ces nouvelles infrastructures routières ont permis de relier
Zone économique spéciale de Nkok
Un an après son arrivée au pouvoir, le président Ali Bongo dans son soucis de booster la transformation locale du bois, a initié la création de la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok en 2010. La première phase de cette joint-venture détenue à 40% par l’Etat gabonais et 60% par le groupe Olam Gabon, a nécessité un financement de 240 milliards de Fcfa. Une somme qui a permis la construction, de 15 km de routes de 2 à 6 voies, l’installation de 61 pylônes pour la ligne haute tension reliant la ZES à la centrale thermique d’Alénakiri (70 MW), 343 pôles basse tension, une station électrique principale et cinq sous-stations, 462 réverbères, 11 km de canalisation d’eau, 2 réservoirs d’eau
BILAN ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES 14 ANS D’ALI BONGO AU POUVOIR
Le Président Ali Bongo Ondimba, s’apprête à briguer un mandat de 5 ans à la tête du pays le 26 août prochain, après deux premiers septennats qui n’auront pas été de tout repos pour le successeur de Bongo père. Même comme beaucoup reste à parfaire dans un pays qui a longtemps prospéré uniquement grâce à sa manne pétrolière, de nombreuses réalisations sont à mettre à l’actif du président du Parti démocratique gabonais (PDG). Il faut reconnaitre que la chute des cours du pétrole à partir de mi 2014 a grandement freinée les initiatives économiques du chef de l’Etat gabonais. Si on ajoute à cela la crise sanitaire liée au Covid-19 qui s’est déclenchée en début d’année 2020 avec à la
La place de l’économie numérique dans la SND30
Développement des infrastructures des communications électroniques, parachèvement des travaux de pose de fibres optiques, digitalisation complète de l’administration publique sont entre autres priorités. Le Cameroun implante depuis pratiquement trois ans, sa Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Suite logique du Document de stratégie pour la croissance et l'emploi (Dsce), nouvelle boussole économique du Cameroun ambitionne de faire de lui un pays industrialisé, en procédant notamment à une transformation structurelle de l’économie locale. Conscient du rôle qu’occupent désormais les Technologies de l’information et de la communication (TIC) et notamment l’économie numérique dans le développement socio-économique d’un pays, le gouvernement camerounais a accordé dans la SND30, une place primordiale à ce secteur qui doit encore malheureusement faire face à plusieurs difficultés, notamment la grande
Des progrès notoires dans la connexion par fibre optique
Outre le câble sous-marin South Atlantic Inter Link qui relie le Cameroun au Brésil depuis 5 ans, le pays bénéficie déjà du projet Central African Backbone (CAB) qui vise à connecter les Etats d’Afrique Centrale. Lors de la mise en service des deux premiers points d'accès internet du Cameroun le 27 octobre 2020, le ministre des Postes et télécoms, Minette Libom Li Likeng, avait annoncé lors de la cérémonie qui se déroulait à Yaoundé, « qu’au cours des prochaines années, le gouvernement a pour ambition de généraliser l’accès large bande pour les citoyens, les entreprises et les ménages, notamment en poursuivant l’extension du backbone national pour accroitre les 20 000 km à 25 000 km de linéaire». A travers cette initiative,