Il a été présenté le 28 mars 2024 à Douala au cours d’une rencontre avec la banque centrale. La nouvelle réglementation de change en vigueur depuis le premier janvier 2022 n’est toujours pas bien appréhendée par les acteurs du secteur industriel. Au niveau du Syndicat des industries du Cameroun (Syndustricam), l’on retient que les entreprises ont toujours du mal à appliquer les exigences de cette réglementation. La rencontre entre le Syndicat et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) le 28 mars 2024 à Douala, trois jours après la première session de l’année de Comité de politique monétaire (CPM) de l’institution financière à Yaoundé, n’était donc pas anodine. Les industriels face au directeur national de la Beac Cameroun, Pierre Emmanuel Nkoa
Author: Ghislaine Deudjui
La Cobac passe en revue les activités des EMF
Le régulateur évalue la conformité des activités de certaines de ces institutions financières. depuis quelques semaines, la Commission bancaire des Etats de l’Afrique centrale (Cobac) fait des missions d’évaluation dans les établissements de microfinance (EMF). Cette tâche consiste à évaluer l’application de la nouvelle réglementation Cobac. « Avant de procéder à cette mission d’évaluation, le régulateur fait à l’avance des observations sur les activités de l’EMF, il établit des injonctions pour que les EMF appliquent ce qui doit être fait. Et, après il vérifie si cela est fait », explique un cadre d’un EMF dont le siège est à Douala. Pour la Cobac, il est question de se conformer aux mesures d’adaptation de la réglementation prudentielle édictées par le régulateur, dans le
Sur la scène de grandes opérations d’appels publics à l’épargne
Cette société de bourse est chef de file de l’emprunt obligataire multi-tranches de 50 milliards de Fcfa de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale. Filiale de la Holding financière Elite Capital Group S.A, Elite Capitale Securities Central Africa, dont le siège est à Yaoundé, capitale politique du Cameroun est membre du consortium arrangeur et chef de file de l’emprunt obligataire multi-tranches de 50 milliards de Fcfa de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac). Il s’agit d’un emprunt obligataire multi-tranches par appel public à l’épargne «Bdeac (6,20% - 5,95% - 4,70%) Net 2024-2031». L’emprunt obligataire de 50 milliards de Fcfa constitue la 1ère phase d’un programme de 100 milliards de Fcfa. A travers cette opération,
Un fonds de plus 30 milliards Fcfa pour l’adoption du numérique par les entrepreneures africaines
Initié par l’OMC et le Centre du commerce international, il est destiné femmes exportatrices dans l'économie numérique. L 'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Centre du commerce international (ITC) ont lancé le dimanche 25 février, un fonds de 50 millions de Dollars, soit plus de 30 milliards de Fcfa pour encourager l'adoption des technologies numériques par les femmes chefs d'entreprise. Il s'agit du Fonds pour les femmes exportatrices dans l'économie numérique (Weide). Il est destiné aux Africaines, mais également aux entrepreneures des autres pays en développement et moins avancés. Il vise à aider les femmes à tirer parti des opportunités offertes par le commerce international et l'économie numérique. L’objectif de Weide est de faciliter aux femmes évoluant dans le domaine du
90 membres et organisations utilisateurs du système Gimac Pay formés
L’atelier organisé du 12 au 14 mars 2024 à Douala à l’initiative d’AfricaNenda, visait à les éclairer sur les différentes solutions de paiements instantanées et d’interopérabilité intégrale déployées par le Gimac. Le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) et son partenaire AfricaNenda, ont animé un atelier de formation à Douala. Adressée aux 90 membres et organisations qui utilisent le Système «Gimac Pay», cette formation s’est tenue du 12 au 14 mars 2024. L’objectif étant d’éclairer ces utilisateurs sur les différentes solutions de paiements instantanées et d’interopérabilité intégrale déployées. Pour Valentin Mbozo’o, Directeur général (DG) du Gimac, c’était l’occasion pour les participants de poser des questions et surtout de faire du benchmarking pour comprendre ce qui se fait ailleurs en Afrique. En
Ecobank ouvre une agence spécifiquement dédiée aux femmes
Cette ouverture qui intervient deux jours avant la célébration de la 39ème édition de la Journée internationale de la femme, témoigne de l’engagement de la banque à œuvrer pour l’épanouissement des femmes entrepreneures du Cameroun. La banque panafricaine Ecobank Cameroun, a procédé à l’ouverture de sa première agence bancaire dédiée aux femmes le 6 mars 2024. Cette nouvelle agence, nous fait-on savoir, « représente une nouvelle extension de l’initiative Ellevate d’autonomisation des femmes d’Ecobank ». Elle s’inscrit dans la stratégie du Groupe Ecobank visant à réduire l’écart de financement entre les sexes et à promouvoir l’égalité, en aidant les femmes entrepreneurs et les entreprises à se développer, réussir et atteindre leur plein potentiel. « L'ouverture de la première agence bancaire au
Un besoin de financement annuel d’environ 331 milliards de dollars pour les PME africaines
Selon les organisations internationales, certaines d’entre elles peinent à accéder aux financements indispensables à cause de l’offre limitée qui leur est proposée. Les Petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique sont confrontées à un besoin financier annuel d’environ 331 milliards de Dollars, selon les données du groupe de la Banque mondiale. Le soutien aux PME revêt un enjeu stratégique pour toute la communauté internationale du développement. Et pour cause : les TPE-PME génèrent une grande partie du PIB de ces pays et présentent un fort potentiel d’emploi pour les jeunes. En Afrique par exemple, elles représentent 90% des entreprises, concentrent 60% des emplois du secteur formel et contribuent à hauteur de 40% du PIB. Malgré leur fort potentiel, elles rencontrent des difficultés.
L’entreprise sénégalaise Xperbm ouvre une succursale à Douala
Sa stratégie est bâtie d’une part, sur le développement d’une expertise technique reconnue par les acteurs du monde IT, et d’autre part, sur la diversification géographique de son marché en créant des filiales dans la sous-région. La Société Xperbm spécialisée dans les solutions technologiques a pour ambition de conquérir le marché camerounais. A cet effet, elle a ouvert une succursale à Douala. Cette entreprise dont le siège social est au Sénégal, évolue dans les domaines de l’infrastructure (serveurs, stockage, virtualisation, sauvegarde, haute disponibilité et Pra), le réseau, la sécurité (physique, logicielle et applicative), l’énergie, l’audit et le conseil. « Dans un marché de plus en plus compétitif, les entreprises ont plus que jamais besoin de faire focus sur leur cœur de
Des officiels investissent plus de 33 milliards Fcfa dans l’immobilier à Dubaï
De nombreux biens immobiliers répertoriés par C4ADS entre 2019 et 2020, montrent le niveau important d’investissements de plus de 72 personnalités, entre autres, ministres, maires, députés et hommes d’affaires camerounais, gabonais, tchadiens, congolais et centrafricains, dans le secteur de l’immobilier à Dubaï, ville des Emirats arabe unis. La valeur pécuniaire de ces biens, logés dans des quartiers huppés de l'une des villes les plus attractives au monde, peut contribuer à l’essor socio-économique de la sous-région confrontée à des difficultés d'accès à l'éducation, la santé, au logement, l’eau… trois appartements commerciaux, dont l'un de plus de 100m2 et deux de 68 m2 à Al Warsan First, une communauté résidentielle qui offre une large gamme de propriétés haut standing aux Émirats Arabes Unis
Des recommandations pour redynamiser les deux filières en déclin
Elles ont été formulées au cours d’un atelier national organisé par la Caistab du 13 au 16 février 2024 à Akanda dans le nord de Libreville. Les filières café et cacao au Gabon sont en baisse de performance au Gabon. Dans le but de les redynamiser, un atelier a été organisé à cet effet. Pendant quatre jours, les participants ont examiné la situation et formulé des recommandations afin de rendre plus prospère ces produits. Pour les acteurs du secteur agricole présents à cette rencontre, la diversification de l'économie gabonaise passe par la relance de ces filières. En statuant sur plusieurs aspects de cette relance, ils ont proposé la réhabilitation par l’Etat des centres de production de matériel végétal, la reprise de la