Selon l’Agasa, ces structures ont été reconnues coupables de non-respect des normes de sécurité alimentaire, de mauvaise qualité d’un produit ou de manque d’hygiène. Au motif de non-respect des normes de sécurité alimentaire, environ 300 établissements alimentaires ont été fermés en2022 au Gabon à la suite des contrôles sanitaires effectués par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa).Les dénonciations ont été faites pour la plupart à travers le 1411, un numéro vert mis en place un an plus tôt par le bras séculier du ministère de l’Agriculture en charge notamment de la surveillance de l’ensemble des établissements de production, de transformation, de préparation, de restauration, de transport et de distribution des denrées alimentaires dans le pays. « Aujourd’hui, lorsqu’un consommateur va dans
Month: août 2023
La percée de la crypto-monnaie au Cameroun
D’après les résultats d’une étude conjointement menée par le ministère des Finances publiée le 24 août dernier à Yaoundé, 16 entreprises ont été répertoriées tandis que 1872 individus recensés, y effectuent des placements. Au Cameroun, 16 entreprises offrent des services de crypto monnaie, tandis que 1872 individus effectuent des placements dans ce domaine. C’est ce que révèle l’étude sur le développement des cryptoactifs et des activités relevant du système de Ponzi dans le pays. Menée conjointement par les ministères des Finances (Minfi), de la Justice (Minjustice) et le Conseil national économique et financier (Cnef), ses résultats ont été présentés au cours d’un séminaire tenu le 24 août 2023 à Yaoundé. Les travaux qui ont connu la participation des experts et d’universitaires
Une nouvelle arme de lutte contre le paludisme
La lutte contre le paludisme devrait prendre une nouvelle tournure dans les prochains jours. En effet, de nouvelles perspectives pour combattre efficacement cette maladie transmise par les moustiques, à travers notamment une équipe multinationale de chercheurs de l’école de santé publique Johns-Hopkins-Bloomberg à Baltimore et du laboratoire britannique GSK. D’après le journal Le Monde, ces scientifiques ont découvert une toxine issue d’une bactérie capable de stopper le développement du parasite Plasmodium falciparum, responsable du paludisme. Cette toxine a la faculté de traverser les tissus du moustique. Si bien qu’on pourrait imaginer pulvériser un produit à base de Delftia tsuruhatensis TC1 sur des surfaces telles que des moustiquaires. Des essais prometteurs ont d’ailleurs déjà été menés au Burkina Faso. « C’est
Philippe Van Damme, ambassadeur, chef de délégation de l’UE en fin de séjour, sur son bilan au Cameroun, ln Ecomatin.
Ce n’est pas vraiment à moi, mais plutôt à vous de faire un tel bilan. Mais si je regarde un peu derrière moi, je me dis que j’ai peut-être réussi à décrisper un peu les relations entre l’UE et les autorités, que je trouvais très sur la défensive et très sensibles à tout commentaire ou questionnement qui aurait pu être interprété comme une ingérence dans les affaires intérieures. Or, c’est le rôle du diplomate d’observer, de s’informer auprès des différents acteurs dans la société quel que soit leur origine ou leur orientation politique, d’engager le débat, de chercher les points de convergence, de défendre les positionnements de l’UE dans le monde et parfois oui, d’essayer de convaincre nos interlocuteurs du
Les avantages du partenariat entre Mtn group et Mastercard
Il permettra aux consommateurs de Mobile money de réaliser des paiements mondiaux et aux entreprises MoMo de numériser leurs paiements puis d’accepter des transactions au-delà des utilisateurs. MasterCard s'apprête à acquérir une participation minoritaire dans la division fintech du groupe MTN, sur la base d’une valorisation d’entreprise d’environ 5,2 milliards de Dollars (3144 191 960 000 Fcfa). Il y a quelques jours, l’on a appris que MTN Group, le plus grand fournisseur de services de télécommunications en Afrique, a signé un protocole d’accord avec MasterCard. Un accord d’investissement définitif devrait suivre. L’investissement vise à soutenir la croissance des services fintech de MTN, notamment les paiements, les transferts d’argent et le développement de l’infrastructure technologique. Le partenariat permettra aux consommateurs de Mobile Money
Les acteurs du marché financier de la Cemac édifiés par la Cosumaf
C’était dans le cadre de la journée de l’émetteur organisée les 21 et 22 août 2023 à Malabo en Guinée Equatoriale. a l'initiative de la Commission de surveillance du marché financier de l'Afrique centrale (Cosumaf), s’est tenue du 21 au 22 août 2023 à Malabo en Guinée Equatoriale, l’édition 2023 de la « Journée de l’émetteur ». Un évènement qui a regroupé outre les représentants des gouvernements des 6 pays de la sous-région, les sociétés de bourse, les banques et autres acteurs du marché financier sans oublier les potentiels investisseurs. Les travaux ont été présidés par Jacqueline Adiaba, présidente de la Cosumaf assisté par son secrétaire général, Salvador Mangué Ayingono sous le regard de Maria Ebiaca Mohete, secrétaire d’Etat aux Finances
1552,3 milliards de Fcfa recouvrées au premier semestre 2023
Ce chiffre a été dévoilé par la Direction générale des Impôts lors de la réunion des services centraux et déconcentrés tenue il y a quelques jours à Yaoundé. Selon les chiffres présentés par la Direction générale des Impôts (DGl) au cours des six premiers mois de l’année, cette administration a collecté un total de 1 552,3 milliards de Fcfa sur un objectif de 1504,7 milliards de Fcfa, contre 1332,1 milliards de Fcfa à la même période l’année dernière, soit une hausse de plus de 210 milliards en valeur absolue et 103 % en valeur relative. Selon la DGI, cette performance est soutenue par les recettes fiscales non pétrolières qui ont atteint 1 303,7 milliards de Fcfa sur une projection de 1
Gouvernance financière
LA SYSTÉMATISATION DES CONTRÔLES OU AUDITS DES COMPTES PUBLICS Plusieurs mesures ont été menées au cours de ces deux mandats du président Ali Bongo. Il s’agit notamment des audits de la Fonction publique (2010 et 2018) pour dénicher ceux qui se faisaient payer indument par l’Etat (fonctionnaires fantômes ou fictifs, absents au postes), et ceux du Trésor public, qui ont permis, d’une année à l’autre, de lutter contre le grand banditisme financier (fausses factures, surfacturation, travaux fictifs ou éléphants blancs). Ces audits ont touché aussi les grandes sociétés ou organismes d’Etat (Société nationale des hydrocarbures, Société nationale des mines, Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, Société d’eau et d’électricité du Gabon, Caisse nationale de sécurité sociale, etc.) et de
333 945 milliards de Fcfa attendus du gisement de potasse au Congo
Une convention y relative a été signée entre l'Etat et les sociétés Kanga Potash et Sepk S.A, le 18 août 2023 à Brazzaville. L'exploitation du gisement de potasse de Kanga au Congo va générer des investissements estimés à 555 millions de dollars américains, soit environ 333.945,2 milliards de Fcfa. La convention de financement y relative a été signée le 18 août dernier à Brazzaville entre l’Etat congolais et les sociétés Kanga Potash et sa filiale de droit congolais Sepk S.A. Selon les données techniques fournies par le directeur général des Mines, Urbain Fiacre Opo, le gisement situé dans le district de Loango, département du Kouilou, a une réserve de 130,8 millions de tonnes. Sa capacité de production est de 600.000 tonnes
La Beac institut un cadre de concertation mensuel avec les banques
Il a été créé par une lettre circulaire signée le 18 août dernier par Abbas Mahamat Tolli, son gouverneur. Il est désormais mis en place à la Banque des Etats de l'Afrique centrale (Beac), une rencontre mensuelle par visioconférence entre la banque centrale et les établissements de crédits de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Ce nouveau mécanisme est institué par Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de l’institut sous-régional d’émission via une lettre circulaire du 18 août 2023 adressée aux directeurs généraux des établissements concernés. Cette mesure entre « dans le cadre des diligences visant à assurer la bonne implémentation du dispositif spécial mis en place pour les entreprises du secteur extractif », justifie le gouverneur de la