C’est un vecteur clé dans la création d’emplois, la facilitation de l’accès à l’information, le développement du commerce, ou encore l’amélioration de l’éducation. Le numérique constitue aujourd'hui, un véritable catalyseur de croissance économique dans les pays développés et émergents. Il est en même temps un outil d'aide à la formalisation des stratégies de développement, en vue de l’amélioration de la qualité de vie des populations, en particulier celles résidant dans les régions les moins développées et les zones enclavées. A titre d’exemple, au plus fort de la crise sanitaire liée à la Covid-19 qui a secoué la planète à partir de 2020, le numérique a prouvé son caractère essentiel. Il est donc clair que le digital est devenu en quelques années,
Dossiers
Les grandes enjambées du digital au Cameroun
Sous la conduite du ministre, le Minpostel se lève et se couche tous les jours sur le numérique dont l’impact est avéré sur le développement du pays. Les technologies de l'information et de l'information (TIC) représentent désormais le monde, un moteur de croissance économique et du développement social qui facilite la communication, l’innovation, la recherche scientifique et la transformation des entreprises. Ainsi, dans le cadre de la politique de développement socioéconomique du président Paul Biya, qui vise à atteindre l’émergence à l’horizon 2035, le Cameroun a fait de l’économie numérique il y a une dizaine d’années, l'un des leviers de sa croissance. Dans le but d’accompagner la transformation digitale de toute la société camerounaise, le gouvernement s’appuie sur le ministère des
Les actions phares à mener sur la période 2024-2026
L’universalisation de l’enseignement fondamental, la couverture santé universelle ainsi qu'un fonds pour les populations vulnérables en sont quelques-unes. pour le gouvernement, la mise en place complète des transferts de compétences, dans les domaines notamment de l’éducation et de la santé, permettra d’achever la configuration institutionnelle dans ce secteur, donnant ainsi davantage de visibilité à l’évaluation des ressources engagées. Il sera aussi question de finaliser les modalités d’universalisation de l’enseignement fondamental pour un cycle de 8 ans. L’adéquation entre la capacité d’accueil et la qualité de l’offre avec la demande dans les différents sous-secteurs du secteur social représente aussi un défi majeur. Les objectifs majeurs de la SND30 en relation avec la situation actuelle de la formation professionnelle et le chômage des
Priorité aux infrastructures, l’agriculture et l’industrie
L’Etat compte y injecter d’importantes ressources financières entre 2024 et 2026. pour le prochain triennat (2024-2026), priorité sera accordée à la prise en compte de la cohérence et de l’interdépendance des projets dès la phase de conception, l’amélioration de la détermination des coûts de production des infrastructures, l’établissement d’une priorisation dans la construction des infrastructures publiques ; la définition d’une politique d’entretien et de rénovation des infrastructures publiques, et la valorisation des approches project-finance limitant l’exposition de l’Etat aux risques financiers. Dans le secteur rural, les mécanismes permettant le décollage du secteur agricole devraient urgemment être mis en branle de manière à permettre aussi aux industries agroalimentaires de disposer de la matière première nécessaire à l’accroissement de leur production. Dans ce cadre,
Les grandes orientations du budget 2024
Outre la poursuite de la mise en œuvre de la SND30, le soutien accru au secteur productif et agro-industriel, la réhabilitation de la Sonara en sont quelques-unes. Le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme 2024-2026 entièrement consulté par LFA, présente également les grandes orientations stratégiques qui guideront l’action du gouvernement en vue de mettre le pays en position d’atteindre à terme son objectif d’émergence. L’objectif à terme étant de disposer d’une économie avec une consommation moins extravertie, la priorité sera donnée aux mesures d’atténuation des effets néfastes des crises récentes sur l’économie nationale. Les principales mesures de politique économique viseront à soutenir le secteur productif et agro-industriel. Dans cette optique, les pouvoirs publics entendent veiller à l’accroissement significatif
Le Cameroun table sur 6472,4 milliards de Fcfa
D’après le Document de programmation économique et budgétaire à moyen terme soumis à l’examen des parlementaires, il est en baisse de 170,1 milliards de Fcfa par rapport à celui de 2023 rectifié. Sur la base des hypothèses macroéconomiques et des efforts envisagés matière de politique fiscale, ainsi que des financements potentiels (intérieurs et extérieurs) auxquels peut s’attendre l’État du Cameroun, ses projections des ressources totales de l’État en 2024 sont de 6 472,4 milliards, en baisse de 170,1 milliards en valeur absolue et 2,6% en valeur relative par rapport à 2023. Par contre, celles-ci s’établiraient à 7 362,8 milliards de Fcfa en moyenne entre 2025 et 2026, soit une augmentation de 890,4 milliards (+13,8%) par rapport à 2024. Dans les détails,
La méthode Magloire Mbarga Atangana contre la vie chère
Le ministère du commerce au cœur de la bataille. Alors que la situation devenait de plus en plus insoutenable chaque jour dans les ménages, du fait de la flambée des prix des produits de grande consommation à l’instar du poisson, du riz, des huiles végétales (huile raffinée, huile de palme), du poulet, de la farine, du sel, des pâtes alimentaires ou encore du pain, les autorités camerounaises à travers le ministère du Commerce (Mincommerce), ont décidé de prendre le taureau par les cornes il y a un peu plus d’un an pour éviter au pays une autre crise alimentaire, à l’instar de celle de février 2008 qui avait abouti aux émeutes de la faim. En effet, au cours d’une conférence de
Les raisons d’une inflation galopante des prix
La contraction de l’offre en liaison avec la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du SudOuest, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement des marchés du fait du Covid- 19 et le conflit russo-ukrainien en sont quelques-unes. L’apparition de la crise liée au Covid-19 en janvier 2020 à l'origine des restrictions des importations, et le déclenchement du conflit russo-ukrainien un peu plus de deux ans plus tard avec comme corollaires l’’explosion des coûts de transport maritime et la crise énergétique, ont considérablement contribué à rehausser le coût de la vie au Cameroun ces dernières années. Et effet, selon les résultats d'une étude publiée en février dernier par l'Institut national de la statistique (INS), le niveau général des prix des divers
Booster la production agricole pour réduire les importations des aliments
Pour y parvenir, le ministère de l’Agriculture entend développer des cultures à cycle court, créer des ceintures agricoles autour des grandes villes, construire des infrastructures de conservation… La lutte contre la vie chère n'est pas l'apanage du seul ministère du Commerce. Pour tordre le cou a ce phénomène, l'Etat s'appuie également sur d’autres entités, à l’instar du ministère de l’Agriculture et du développement rural (Minader). Le principal combat à mener ici est de réduire les importations des denrées alimentaires qui soumettent le pays aux fluctuations des prix sur le marché international. Et pour y parvenir, Gabriel Mbairobe, le chef de ce département ministériel, préconise au Cameroun « d’augmenter la production agricole de 30% chaque année pour éviter une crise alimentaire ».
La Brigade nationale de contrôle du Micommerce sur le pied de guerre
Au-delà de la fermeture des commerces des acteurs véreux, cette unité amène les uns et les autres à rentrer dans un processus de conformité. Parmi les nombreuses missions du ministère du Commerce (Mincommerce), figurent en bonne place l'élaboration de la réglementation en matière de prix et du suivi de son application, en liaison avec les administrations concernées, mais également 'application des sanctions administratives en cas de fraude ou de non respect des normes fixées, sans préjudice des attributions dévolues aux autres départements ministériels concernés. Ces deux attributions qui relèvent de la surveillance du marchés, sont parmi les plus essentielles dans la mesure où elles visent à protéger les consommateurs face aux actions des commerçants véreux, devenus des spécialistes dans les pratiques