Les secteurs routiers, de l’eau et de l’électricité entre autres, ont été cités par le président Paul Biya dans son adresse du 31 décembre dernier à ses concitoyens. L’année 2024 verra certainement la livraison de certains grands projets infrastructurels si on en croit le chef de l’Etat Paul Biya, dans son message à la Nation du 31 décembre dernier. Selon lui, le projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga est quasiment achevé. Sa mise en service prochaine, permettra de résorber substantiellement le déficit en eau potable de la ville de Yaoundé. Aussi, les études relatives au projet d’adduction d’eau potable à Douala et ses environs sont bien avancées. A terme,
Dossiers
Bilan économique et financier du gouvernement en 2023
Devant les députés le 30 novembre dernier, le Premier ministre a présenté les réalisations phares de l’Etat au cours de cette année qui s’achève. A la suite de cet exercice, LFA fait ressortir quelques points saillants en termes de la mobilisation des financements, ainsi que dans les secteurs prioritaires. Dans un environnement difficile, le gouvernement dit avoir mis en 2023, un accent sur la dynamisation du partenariat au développement à travers la négociation et la conclusion de nouveaux financements pour les projets contenus dans le Plan d’endettement de l’Etat. Il s’est élevé à hauteur de 196,1 milliards de Fcfa. L’information a été donnée par Joseph Dion Ngute, Premier ministre, chef du gouvernement, le 30 novembre 2023 à l’Assemblée nationale lors de
L’importance de la CSU
Ce dispositif va diminuer progressivement le poids énorme du coût des services de santé sur les populations. Face aux nombreuses contraintes économiques auxquels sont confrontés les Camerounais, la Couverture santé universelle (CSU) représente une véritable bouffée d’oxygène, puisqu’elle va diminuer progressivement le poids énorme du coût des services de santé sur les populations. Or, d’après l’Organisation mondiale de la santé, il est question de «faire en sorte que chacun bénéficie d’une assurance-santé, comprenant une protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un coût abordable». Sa mise en œuvre était plus qu’une nécessité dans le pays dans le mesure où, seulement
1400 milliards de Fcfa pour assurer la mise en œuvre
La plus grande partie de cet argent proviendra de l’Etat et le reste, soit moins de 30%, sera issue des ménages et des partenaires financiers. Le financement de la Couverture santé universelle (CSU) dont la phase pilote est en cours au Cameroun depuis le 12 avril 2023, est l'une des grandes interrogations des populations camerounaises. Une situation d'autant plus complexe dans la mesure où seulement 6,46 % de la population locale est couverte par un mécanisme de protection sociale en santé. Et comme l’a d’ailleurs expliqué Dr Hassan Ben Bachire, Directeur de la promotion de la santé au Ministère de la santé publique, « la volonté généralement c’est de prendre en charge tout le monde mais comme on ne peut pas
La stratégie d’implémentation de la CSU phase I
Cette première destinée à prendre en charge sur le plan sanitaire une certaine catégorie de la population, a été lancée le 12 avril 2023 à Mandjou par le ministre de la Santé publique. Huit ans après avoir été instruite par le président Paul Biya, la Couverture santé universelle (CSU) est désormais effective au Cameroun. La phase 1 de ce processus destiné à prendre en charge sur le plan sanitaire une certaine catégorie de la population, a en effet été lancée le 12 avril 2023 à Mandjou, région de l’Est, par le Ministre de la Santé Publique (Minsanté), Manaouda Malachie. C’était au cours d’une cérémonie très courue qui a également connu la présence du ministre de la Fonction publique et de la
Mieux vaut tard que jamais
Les réflexions menées à cet effet par le Groupe technique national intersectoriel créé à cet effet en 2015 ont abouti à de nombreuses propositions sur les services et soins essentiels. Au lendemain de l'instruction donnée par le Président Paul Biya, pour la mise en œuvre de la Couverture santé universelle (CSU), un Groupe technique national intersectoriel (GTN), présidé par le ministre de la Santé Publique et celui du Travail et la Sécurité sociale est créé en 2015. La mission principale de cette instance est de conduire le processus et faire des propositions au Gouvernement sur les différents aspects de ce système. Outre des réflexions menées à cet effet sur les services et soins essentiels au Cameroun, il était également question d’évaluer
Le ministre des Finances tranche en faveur de la Cnps
Dans une correspondance du 6 septembre dernier adressée à son directeur général, il s’insurge contre la ponction de 26 milliards de Fcfa de son compte par la Direction générale des impôts. «J'ai l'honneur de vous faire connaitre que vos arguments ont été reconnus fondés. En effet, la loi fiscale étant d’interprétation stricte, la législation en vigueur ne fait pas de vous (Cnps), le redevable légal de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques (Irpp) sur les pensions servies, tel qu’il ressort des termes de l’article 81 du Code général des impôts (CGI) ». Telle est la position du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, face au contentieux fiscal qui oppose le fonds public de sécurité sociale à la Direction générale des
Les experts proposent à l’Etat de nouvelles niches à explorer
Outre des incitations en vue d’accroître le nombre de contribuables, il y’a également la taxation des transactions électroniques entre autres. Pour empêcher la fiscalisation des pensions retraite au Cameroun, des voix s'élèvent our inviter l’Etat à explorer d’autres niches pour élargir son assiette fiscale si tel est l’objectif du projet sus évoqué, au lieu de s’attaquer au revenu des vieillards déjà assez faible. Pour l’expert financier George Meka Abessolo, « la valeur de ce qui est prélevé sur les retraites doit être remplacée par un élargissement sur le mobile money », suggère-t-il. Selon lui, « il y’a des frais additionnels qui peuvent être prises dans les transferts, l’attractivité des plateformes digitales comme « Yango » ou encore « Amazon.com » et
La percée de la crypto-monnaie au Cameroun
D’après les résultats d’une étude conjointement menée par le ministère des Finances publiée le 24 août dernier à Yaoundé, 16 entreprises ont été répertoriées tandis que 1872 individus recensés, y effectuent des placements. Au Cameroun, 16 entreprises offrent des services de crypto monnaie, tandis que 1872 individus effectuent des placements dans ce domaine. C’est ce que révèle l’étude sur le développement des cryptoactifs et des activités relevant du système de Ponzi dans le pays. Menée conjointement par les ministères des Finances (Minfi), de la Justice (Minjustice) et le Conseil national économique et financier (Cnef), ses résultats ont été présentés au cours d’un séminaire tenu le 24 août 2023 à Yaoundé. Les travaux qui ont connu la participation des experts et d’universitaires
Gouvernance financière
LA SYSTÉMATISATION DES CONTRÔLES OU AUDITS DES COMPTES PUBLICS Plusieurs mesures ont été menées au cours de ces deux mandats du président Ali Bongo. Il s’agit notamment des audits de la Fonction publique (2010 et 2018) pour dénicher ceux qui se faisaient payer indument par l’Etat (fonctionnaires fantômes ou fictifs, absents au postes), et ceux du Trésor public, qui ont permis, d’une année à l’autre, de lutter contre le grand banditisme financier (fausses factures, surfacturation, travaux fictifs ou éléphants blancs). Ces audits ont touché aussi les grandes sociétés ou organismes d’Etat (Société nationale des hydrocarbures, Société nationale des mines, Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, Société d’eau et d’électricité du Gabon, Caisse nationale de sécurité sociale, etc.) et de